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3,66

sur 895 notes
Des personnages taillés à la serpe et l'éternelle guerre entre police et gendarmerie peuvent donner à ce roman une vitrine de roman de gare, mais Jean-Christophe Grangé aborde des questions fondamentales et très actuelles : euthanasie, sélection génétique, élimination des handicapés, supériorité d'une race prétendue « élue » …

Une intrigue haletante qui conduit le lecteur à s'interroger sur la culpabilité réelle de l'assassin … pas simple d'être juré lors du procès.

Une lecture dont nul ne peut sortir indemne et alerte sur les dangers du transhumanisme. « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » comme l'illustre ici une médecine pervertie.
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Un Grange assez court en nombre de pages, mais qui se lit tout seul et avec plaisir;

On y retrouve un très vieil ami, pas réellement sympathique, car bourru et direct, mais pourtant on s'y attache fortement.
On est vite pris dans l'action du livre et on veut savoir ce qu'il se cache réellement derrière cette secte.

Il semblerait que ce roman soit en fait l'adaptation de la série des rivières pourpre .Ne les ayant pas vus, et je sais que je ne passerais pas mon temps non plus a les regarder dans le futur, j'ai réellement adoré ce roman, assez addictif d'ailleurs car j'ai eu beaucoup de mal a le lâcher. Mais pour les fans ou tout au moins pour ceux qui ont vu la série je pense qu'il serait judicieux qu'ils passent leur tour… et je comprends la déception de certains lecteurs.

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Ben .... Bof ! Ce que j'aime, c'est le thriller et le vrai de vrai, or Grangé nous sert un policier pas très plussoyant, pas très sympathique qui a tendance à énerver, à croire qu'il possède la connaissance des éléments à lui seul et que les policiers qui tentent de l'aider ne sont que des brêles qui ne font pas leur boulot, bien peu compréhensif le gars, plutôt impatient et bougon.

Et puis il y a un mort, dont on ne sait rien et ce pendant deux tiers du roman, deux tiers durant lesquels il ne se passe finalement pas grand-chose. Et alors seulement arrive l'action, une action digne de tout Thriller qui se respecte, digne de Granger et à laquelle tout lecteur est en droit de s'attendre.

Je m'y suis donc ennuyée un bon moment avant de me sentir concernée par ce roman, mais trop tard, plus d'effet Kiss coll ! Dommage ! Tant pis. le sujet n'était pourtant pas dépourvu d'intérêt.

Le dénouement est intéressant quoique le meurtrier se dévoile peu à peu au long du récit, son interpellation se fera donc sans surprise.

J'espère toutefois continuer à lire des livres de cet auteur qui m'a souvent fait frémir d'angoisse et su entretenir le suspense.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Attention ce roman n'est que l'adaptation d'un épisode de la série télé" les rivières pourpre" il nous a déjà fait le coup avec le roman" la dernière chasse" et déception à la hauteur de l'attente ...donc méfiez vous d'y laisser un billet de 20 euros et attendez au pire qu'il soit empruntable dans votre bibliothèque municipale...
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Le duo atypique que représente Niemans l'ancien associé à sa protégée Bogdanovic, découvert dans la dernière chasse, se lance dans les vendanges.
Ivana, plus particulièrement, infiltrée au sein d'un groupe religieux alsacien vivant sur le modèle des anabaptistes et sujet à un vil homicide.
Un comble pour cette communauté adepte de la non-violence.
Faut croire que le tueur et la lecture des saintes tables de loi, ben ça fait deux.

M'oui, pas foufou de ce dernier cru, moi.
Même si Grangé s'y entend toujours autant pour vous happer par le colback et développer une intrigue plutôt bien foutue, une surenchère finale abracadabrantesque (Jacquot, si tu me lis) aura eu raison d'un entrain déjà largement entamé.
Les vases clos, rarement mon truc, furent-ils délocalisés à Soisson.
Il n'en reste pas moins le portrait touchant de deux accidentés de la vie aux rapports père/fille hyper attachant.
C'est déjà ça.
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Déçue. Je gardais un bon souvenir de la lecture des rivière pourpres et du concile de pierre, pourtant cette fois, la mayonnaise n'a pas pris. Honnêtement je me suis ennuyée ferme !

Premier coup au moral : le style et l'écriture. Dans mes souvenirs Grangé était plus classe que ça. Je n'aime pas quand c'est pompeux et je ne décortique pas mes lectures à la recherche de LA faute de français que tout le monde a laissé passer, donc je ne pense pas être d'une exigence extrême mais quand même. C'est quoi toutes ces apostrophes qui mangent les mots, pire qui les estropient violemment?C'est pour avoir l'air cool ? Sur un personnage ça peut s'expliquer mais pourquoi autant de personnages parlent-ils si mal ? Il y a une pénurie d'orthophonistes ? Ils parlent tous la bouche pleine… ? Non là vraiment je n'adhère pas.

L'écriture c'est essentiel mais ça ne fait pas tout. C'est là que le deuxième coup au moral arrive, quand je me rends compte que les personnages ne sont pas non plus à la hauteur. Niémans : un flic bourru, misogyne, paternaliste et malmené par la vie, a priori donc un personnage torturé et un peu paumé comme je les aime. Sauf que Niémans retombe comme un soufflé au fil des pages et apparaît de plus en plus insipide et agaçant. Je ne fais pas durer le suspens, la partenaire de Niémans : Ivana est une demi portion, personnage torturé lui aussi, une vie compliquée elle traîne pas mal de casseroles et elle est « fragile et forte à la fois » (évidemment ! D'ailleurs vous noterez le côté parole de chansons pourrie de cette expression qui colle parfaitement au contexte). Bon admettons mais comment est-il possible compte tenu de la vie mouvementée que Ivana semble avoir eu qu'elle soit aussi naïve ? Qu'elle fasse toujours n'importe quoi ? Qu'elle ne se méfie de rien… ? Et que pour un flic elle ait un esprit de déduction aussi limité ? Je ne veux pas dévoiler l'intrigue mais j'en aurais des exemples à donner ! Cerise sur le gâteau : Stéphane, la fliquette du coin (oui Stéphane,ce n'est pas une faute de frappe) non seulement n'est pas d'une grande utilité mais en plus l'auteur ne cesse de nous parler de sa poitrine et de ses formes généreuses à tout va. La première fois on avait compris pourtant. Et encore, j'emploie de jolis mots et j'évite toute analogie avec la carrosserie des véhicules à moteur tandis que l'auteur lui s'en donne à coeur joie. Et Rachel ? Pas très cohérent non plus comme personnage… d'ailleurs j'arrête ça me déprime. Et puis ces fameux anabaptistes ? J'espérais une immersion dans leur mode de vie, des secrets de famille trépidants, des membres convaincus, d'autres qui doutent, des récalcitrants, d'autres qui se dévoilent j'attendais, … j'attendais, … j'attendais encore… et... ah non ...rien. Raté il ne me reste plus qu'à me rabattre sur Wikipédia c'est dire !

A ce stade je suis déjà au fond du trou, pourtant arrive le troisième coup au moral : l'intrigue en guise de coup de grâce ! J'ai vu le dénouement arriver de loin, de très loin, de très très loin. de grosses ficelles, des invraisemblances, ça y est je suis déprimée !

Me voilà avec mon bouquin dans les mains (prêté heureusement!) proche de la dépression face à tant d'espoirs déçus quand j'aperçois au loin un petit bout d'alu… vite du chocolat ! Armé de ma plaque à 90 % de cacao (il faut au moins ça dans une situation aussi désespérée) je me dis que quand même il y avait de belles descriptions de l'Alsace enveloppée dans son manteau hivernal. Et puis le rythme s'accélère un petit peu à la fin ce qui permet de finir . Par contre il y a de fortes chances que d'ici peu je ne me souvienne plus de… de… ahhhh c'est quoi déjà le titre ?
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J'ai évité de lire quoi que ce soit au sujet de ce roman avant de l'avoir terminé et je découvre maintenant qu'il s'agit de l'adaptation d'un épisode de la série télé Les Rivières pourpres dont j'ignorais également l'existence… Je sais en tout cas ce que je vais regarder ce soir ! Si je suis une grande amatrice de thrillers, j'avoue que je n'avais encore jamais lu Jean-Christophe Grangé. C'est terrible, ces promesses que l'on se fait à soi-même et que l'on peine à tenir ! Je m'étais en effet toujours promis de lire un de ses romans, plutôt un des premiers, et voilà qu'on me met entre les mains le dernier ! le Jour des cendres – c'est donc le titre de ce roman paru en 2020 – conduit ses lecteurs dans une petite communauté religieuse repliée sur elle-même et dont la saison des vendanges semble être une sorte d'acmé spirituelle et sociale puisqu'exceptionnellement les portes s'ouvrent à des saisonniers en quête de travail et de tranquillité. Très vite, un corps découvert dans une chapelle en cours de rénovation sème le trouble et le capitaine Pierre Niémans chargé de l'enquête refuse d'y voir un accident. Son adjointe, Ivana Bogdanovic, ne tarde pas à s'infiltrer dans la communauté anabaptiste pour mieux comprendre son fonctionnement et recueillir de précieux indices…
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire et la lecture des premiers chapitres a été assez laborieuse. Pourtant, et je ne saurais dire quand précisément, j'ai par la suite été complètement happée par l'histoire et je me suis mise à dévorer ce roman, avide d'en connaître la conclusion. Je ne connaissais rien des personnages, ce n'est absolument pas gênant, quelques allusions sont faites à leur passé mais cela n'entrave en rien la compréhension de ce volume. Parce qu'il s'agit d'une enquête parmi d'autres, on pourrait reprocher des portraits un peu survolés, mais cela ne m'a pas posé problème car c'est, de fait, l'intrigue qui est mise au premier plan. C'est une narration assez dynamique qui ne s'encombre pas de descriptions inutiles. Ce n'est pas le thriller du siècle, mais la fin, qui est tout de même bien rapide, reste satisfaisante. A lire entre deux lectures plus éprouvantes émotionnellement.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Lu en audio.
Thriller se déroulant dans une secte imaginaire.
Les personnages, le vieux flic désabusé mais pas trop (classique), la jeune flic revenue du diable vauvert qui enquêtent en parallèle.
Les personnages secondaires : à peine esquissés : la gendarmette surtout pour ses formes, les autres avec un ou deux traits (fumette, immigrés, gros balèzes ...).
Rien de bien folichon dans tout cela et c'est dommage car la première moitié du roman laissait entrevoir des thèmes intéressant à développer : manipulation sectaire, archéologie religieuse, activité cachée etc...
Au final, déception.
C'est fade, toutes les scènes de mise en bouche initiales doivent être plus ou moins oubliées pour laisser place à un dénouement franchement plat qui ne permet pas de refermer le livre (changer de disque) sans avoir l'impression de s'être un peu fait mener en bateau.
Il y a bien mieux comme thriller.
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Mouais ... Livre achevé, je n'ai pas été enthousiasmé par cette nouvelle enquête du duo de flics Niémans/Bogdanovic qui, pour cette enquête travaille chacun de son côté, la jeune adjointe du vieux flic chevronné travaillant en planque. Polar assez court certes mais une intrigue fonctionnant dans le cadre d'un huis clos (une communauté religieuse) dans un temps très réduit (les vendanges d'un cru renommé en Alsace) avec son lot de soupçons et de silences lourds de sens.

Malgré tout, la thématique abordée par l'auteur (en l'espèce l'inceste et l'épineuse question de l'euthanasie) mérite réflexion.
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Grangé m'avait un peu lassé jusqu'à La dernière chasse. le jour des cendres confirme ce renouveau. Les mêmes personnages y mènent l'enquête : Niémans et sa jeune protégée Ivana Bogdanovitch.

Un homme est retrouvé enseveli sous la voûte d'une chapelle qui aurait cédé. La justice a un doute et demande à Niémans de se charger de l'enquête, car le contexte est particulier. La chapelle appartient à une communauté anabaptiste, les Émissaires, implantée depuis des décennies en Alsace. La victime est un de leurs chefs. Les adeptes de cette vision stricte de la chrétienté vivent en vase clos. Ils refusent de se battre et se veulent les seuls porteurs d'un message divin. Habillé comme au dix-huitième siècle, ils tirent leurs revenus de l'exploitation d'un vaste domaine vinicole.

Pour les besoins de leur récolte de vendanges tardives, ils ont besoin de travailleurs journaliers. Ivana se fait embaucher pour mieux comprendre le fonctionnement de la communauté et les éventuelles dissensions internes. Niémans, toujours aussi bougon et pète-sec, remue quant à lui les pandores locaux. La piste criminelle se confirme et ce meurtre sort de la norme.

Grangé avait dernièrement tendance à en surajouter dans le domaine de la violence et de l'horreur. Sans que cela apporte quoi que ce soit de plus à ses intrigues. Là il en revient à style plus « punchy » : chapitre courts, personnages secs, progression linéaire de l'intrigue, tension constante, au service d'une thématique forte (la religion anabaptiste et ses particularités). le livre est court et addictif. Cela faisait longtemps que je n'avais pas prolongé à ce point une lecture pour en arriver au plus tôt à la conclusion.
Certes Grangé ne réinvente rien, l'inspiration est très proche des Rivières pourpres. Certains se plaignent d'avoir vu la série télé qui en est tirée avant de lire ce livre et de se retrouver face à une novélisation du scénario. Peut-être – je n'ai pas vu la série -, mais des novélisations de cette trempe j'en redemande.
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