Citations sur Just 17 (101)
- Lemon Chamberlain, plus je te connais, plus je te découvre, plus je te vois vivre, bouger, agir, faire la révolution, plus je t'entends penser, rire, pleurer, gémir, exiger… et plus je t'aime.
- Parce que c'est évident depuis le départ, Lemon. Mon fruit défendu, mon rêve inaccessible, mon plus bel interdit, c'était toi.
- C'était moi… répète-t-elle comme si elle avait besoin de s'en persuader.
Je crois en toi, Lemon.
Je suis fier de ton chemin parcouru.
Et si impatient de celui à venir.
Je t’…
- Tu n'as vraiment pas un cœur comme les autres, toi, hein ? soufflé- je en souriant.
- Je ne sais pas… Il n'y a que toi qui vois ça en moi, je crois.
- Parce que je t'aime Lemon. Mon monde c'est toi aussi.
- Lemon… lui susurré-je, je n'ai jamais autant rêvé d'une bouche que de la tienne. D’un corps que du tien. D'une peau aussi douce, aussi chaude, aussi parfaite pour se mélanger à la mienne.
Elle et moi, pour l'instant, ce n'est qu'un mirage. Le plus beau, le plus imprévisible, le plus puissant qui soit mais n'empêche que ce n'est que ça.
Un mirage.
- Trace ton chemin ma Limonade. Ne pense pas à moi. Quitte ton petit boulot et concentre-toi sur le lycée. Laisse Ezra raquer, qu'il serve à quelque chose celui-là ! Fais la fête, sois insouciante, apprends des tas de choses, trouve-toi un petit ami qui t'aime comme tu le mérites et profite de tes 18 ans. Cette impression d'avoir la vie devant soi et tout à construire, cette liberté qui rend invincible, ça n'arrive qu'une fois.
Je pousse un cri sauvage pour décharger ma frustration, ma colère, le stress qui monte en moi. Ses pleurs se transforme en sanglots, Lemon se noie et ça m'est insupportable. Entendre cette fille que j'aime chialer… et prendre conscience qu’elle a mis ma réputation, ma carrière, l'avenir d’Isaac en danger.
- Ne pleure pas Lemon, lui glissé-je doucement. Ça ne va pas nous sauver…
Et après l'avoir entendue se calmer et lui avoir souhaité une bonne nuit, ou ce qu'il en reste, je raccroche, conscient que je suis au moins autant responsable qu’elle. Que j'aurais dû tout arrêter bien avant.
Il récupère son manteau et s'en va en emportant un petit bout abîmé de mon cœur. J'ai du mal à comprendre ce qui vient de se passer, s'il a décidé de continuer sans moi, de renoncer à nous ou pas.
Et je crois qu'il ne le sais pas non plus.
- Ça te tue de me dire quoi, Roman ? rétorqué-je froidement. Que tu me lâches ? Qu'on arrête tout ? Que nos corps ont tort de se vouloir, que nos sentiments ne devraient pas exister ?
Un sanglot s’étouffe tout dans ma gorge. Celui qui me blesse se penche vers moi pour m’entourer de ses bras, mais je ne veux ni sa tendresse ni sa pitié. Je le garde à distance d'une main farouchement pressée contre son torse.
- Ne me touche pas.
- Lemon, tu sais que…
- Non, je ne sais pas ! Pourquoi celui-ci est plus important que moi ? Pourquoi ce job passe avant tout le reste ?
- Tu n'as pas besoin de connaître les détails, ça ne changera rien, souffle l'homme que j'aime sans avoir le droit.
Encore la preuve qu'il ne veut pas s'ouvrir à moi. Encore un secret, un non-dit, une barrière qui s’érige entre nous.