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Critique de Taraxacum


Notre narrateur est un directeur de banque fraîchement retraité, et encore assez jeune car il est parti quand sa banque était rachetée par un autre groupe, et il occupe son temps à cultiver des camélias, entretenir une correspondance avec la fille d'un ancien client qu'il n'avait osé demander en mariage, et voir de temps en temps sa mère âgée.
Et voici que la mère trépasse. A l'enterrement, il rencontre pour la première fois le sulfureux mouton noir de la famille: la Tante Augusta. La dame aime lever le coude, voyager, garder un souvenir attendri de ses multiples amants, surtout l'escroc italien qui lui a pris tout son argent, et être mêlé à des affaires louches avec les services secrets turcs pour adversaire...Autant dire qu'elle va secouer passablement la vie de son neveu, à commencer en lui annonçant que sa mère n'aurait été que sa mère adoptive. Et pour en savoir plus, le voilà qui suit la vieille dame!
Très drôle, surtout, presque uniquement, par le personnage d'Augusta, le roman a quelque peu souffert de l'âge. Pas dans l'écriture ou l'humour, plus dans le colonialisme paternaliste. le personnage de l'amant en titre de la vieille dame a une façon de s'exprimer qui vous ramène au cliché petit nègre plus vite qu'une machine temporelle. Ce défaut mis à part, c'est un roman qu'on apprécie, d'un excellent auteur.
Cela ne devient pas mon roman préféré sous sa plume, mais tout simplement parce que La fin d'une liaison est un de mes livres préférés. Celui-ci est cependant très certainement plus accessible, par ses thèmes et son humour.
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