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Critique de Juin


Un livre que j'ai lu pour son thème. le fascisme dans toute son horreur. Celui qui fait rêver certains français en la personne de Marine le Pen. Ah non je me trompe, elle n'est pas fasciste.
Simonetta Greggio raconte son enfance dans ce roman qui est plus un récit, dans des chapitres un peu embrouillés et on a du mal à s'y retrouver.
L'histoire de sa mère, enfant juive, protégée car adoptée par un couple aux tendances fascistes, mais plutôt sympathiques et qui adule cette petite fille qui est la leur maintenant.
L'auteure évoque une agression sexuelle à 8 ans . L'homme prédateur qui lui a volé son enfance, un homme sans visage. Puis un père aimé qui bascule dans la violence, terrorisant sa fille. Lui est totalement fasciste. Comment a-t-il pu devenir cet homme? "Il me cognait plusieurs fois par semaine. Pour des broutilles. (...) Elle a besoin de la Scuria. En dialecte, de la cravache".
C'est l'Italie qui a inventé le fascisme, l'auteure nous le dit. Elle va droit au but. Elle dit ce pays qui fait peur par ses anciens démons. Et pourtant on y retrouve le bonheur d'être italien, de la famille, de cette atmosphère entre légèreté et terreur.
J'aime bien la plume de Simonetta Greggio. J'ai aimé sa liberté de parole, les évocations d'une époque qui n'est pas tout à fait morte et découvrir son histoire. Celle de ses parents et grands parents. un livre qu'on ne lâche pas. Utile, forcément utile. Vu l'actualité.

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