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Critique de wbarnood


Après avoir lu "Lady Elisabeth" écrit par Alison Weir, j'ai voulu en savoir un peu plus sur les quatrième et cinquième épouses de cet immonde Henri VIII. J'avais le livre idéal dans ma monstrueuse pile à lire puisque ce roman alterne justement les voix d'Anne de Clèves et Catherine Howard, ainsi que celle de Jane Boleyn, épouse de George Boleyn et belle-soeur d'Anne Boleyn.

J'avais commencé ce livre il y a un certain temps, mais je l'avais reposé au bout de quelques chapitres, je n'étais pas encore prête à replonger dans cette cour où un roi dément a semé la terreur et la mort pendant trop d'années.

Je l'ai donc repris depuis le début et, bien que certains passages m'aient fait froid dans le dos et m'aient révoltée, comme dans "La Malédiction du Roi" de la même autrice, j'ai trouvé passionnant de découvrir ces trois femmes.

Jane Boleyn ne m'intéressait pas trop, il faut dire que son témoignage ayant contribué à mener son mari et sa belle-soeur à l'échafaud n'était pas très engageant. Jalouse et vindicative ou manipulée par son oncle ? Probablement un peu des deux, elle contribua également à mener la reine Catherine Howard à sa perte avant de la suivre sur l'échafaud.

Parlons en de la si jeune Catherine, une petite-fille dans un corps de femme, une gamine frivole et primesautière, plutôt sotte, qui voulait juste jouir des plaisirs de la vie, jetée en pâture à un immonde vieux porc puant. Son tragique destin m'a fait beaucoup de peine.

Seule Anne de Clèves en a réchappé, bien qu'elle dû renoncer à une vie de femme et de mère, et qu'elle dû vivre dans la terreur pendant des années jusqu'au décès du roi qui fut une délivrance pour nombre de ses sujets. Une femme forte et attachante qui avait l'étoffe d'une grande reine.

Après cette lecture, ces femmes existent dans notre esprit un peu comme si on les avait connues avec leur humanité, leurs imperfections, et on ne peut que déplorer leur triste destinée. Pauvre petite Cathy Howard dont la fin m'a au moins autant bouleversée que celle de Margaret Pole.
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