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Critique de TheWind


Tremblez, nobles gens, voici venue Frédégonde la sanguinaire...

Après avoir évincé Audovère, la première épouse de Chilpéric, Frédégonde s'est taillée une place de choix auprès de ce dernier. Elle est sa maîtresse en titre et entend bien devenir plus encore. Reine...

Siegebert, le frère de Chilpéric, épouse Brunehaut, princesse venue de Tolède, belle et intelligente. En frère jaloux, Chilpéric convoite la soeur de cette dernière, Galswinthe ; ce qui ne manque pas d'attiser la colère de notre terrible Frédégonde.

Les auteurs ont donc choisi d'occulter toute une partie de la jeunesse de Frédégonde, ce moment de sa vie où paysanne gauloise puis servante d'Audovère, elle apparait plus humaine et peut être plus vulnérable.
Ainsi, cet album qui ne rend guère hommage à la fameuse reine ( et pour cause !) n'y va pas par quatre chemins. Frédégonde est présentée comme cruelle, cupide, assoiffée de pouvoir et prête à tout pour parvenir à ses fins.
Certes, au regard de ce que nous savons d'elle, ce portrait est justifié. Cependant, j'ai trouvé que cela manquait d'un peu de nuances. On frôle parfois le "too much" lorsque le scénariste fait dire à Frédégonde au cours d'une partie de chasse : " C'est un tel plaisir de sentir ce liquide chaud et épais couler entre mes doigts", en parlant du sang d'un animal tué.

Espérons que ce manque de subtilité se fasse moins sentir dans le deuxième tome.
Affaire à suivre !
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