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Citations sur Celle qui sentait venir l'orage (41)

"Je déteste ne pas savoir ce qui va m'arriver. Il m'est insupportable de ne pas garder le contrôle."
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"Seul, on n'est rien et on subit. Avec les autres, tout semble possible !"
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« Aujourd’hui, je quitte pour toujours cette région où je suis née et où j’ai passé mes seize premières années. Je m’enfuis de ce lieu maudit où j’ai failli mourir lynchée. J’ai franchi une première épreuve en traversant la ville sans me faire repérer. Je suis maintenant dans la diligence qui m’éloigne un peu plus à chaque seconde du danger. Mais tout n’est pas encore gagné. Ces gens qui ont pris place à côté de moi et que je n’ai js vus auparavant me mèneront peut être à ma perte si je n’y prends pas garde. Je ne dois laisser rien transparaitre du drame que je vis. L’image de mes parents m’obsède. »
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"_Pourtant, fais-je remarquer, la sœur ne semblait avoir aucun doute.
_C'est facile de faire croire à des gens ce qu'ils ont envie de croire."
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"_Je lisais tout ce qui me tombait sous la main au cours de ma journée de labeur et avant tout les journaux qui servaient aux tâches ménagères.
_Mais vous compreniez toujours leur contenu ?
_Pas toujours, et pas tout de suite, mais si on s'acharne, on accède au sens."
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La fin de la journée est éprouvante car, en plus de ces sales idées qui tournent dans ma tête, je pressens que le temps vire à l'orage.
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Le soir, après le repas, madame Corteze me donne une lettre d'Isabella en déclarant : - Curieusement, vous remarquerez que l'enveloppe n'était pas scellée. Elle est arrivée ainsi. N'allez pas croire que je l'aurais ouverte avant de vous la donner. - Je vous fais confiance, madame, dis-je sobrement.

De retour dans ma chambre, je m'installe sous une lampe. Je me réjouis de voir qu'elle est plus longue que la précédente. J'avais le sentiment que, comme moi, Isabella se doutait que notre courrier était lu et qu'il fallait se méfier. Peut-être me suis-je trompée. Frida mon amie, pourra-t-on se retrouver ici, dans cette ville ou ailleurs, bientôt ? C'est ce que j'espère mais sans pouvoir te fixer un rendez-vous précis. Nous sommes livrées pieds et poings liés aux adultes qui dirigent nos vies. Dans deux ou trois ans débuteront pour nous nos vraies existences. C'est ce qu'on doit comprendre et espérer. Comme je te l'indiquais déjà dans ma dernière lettre. Ne crois pas que je t'oublie. Je pense à toi et je me pose mille questions sur ton existence actuelle. Raconte-moi ce que tu fais. Est-ce que le docteur Grüber est gentil avec toi ? Peux-tu te promener seule dans les rues ou es-tu toujours accompagnée par un chaperon ? N'as-tu pas eu l'occasion de faire de nouvelles rencontres ? Des officielles et des « clandestines » ? Si tu savais combien je regrette le passé... Parce que, aujourd'hui, je ne sors presque jamais et j'étudie à la maison avec ma mère et parfois mon père. Sincères amitiés.

Isabella
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Elle se croyait complètement abandonnée quand surgit « tel un ange », ce furent ses propres paroles, Teobaldo qui mit en fuite les assaillants après les avoir roués de coups. Il aida ma mère à se relever et repartit sans dire un mot.
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Je sais que je dois prendre sur moi si je ne veux pas passer pour une folle. J’ouvre grand la bouche pour tenter de respirer plus profondément. Cela me calme un instant. Mais je sens aussi la sueur qui perle sur mon front alors qu’il fait plutôt frais, et des bourdonnements envahissent mon crâne. La gouvernante se tourne vers moi et m’interroge :
-Qu’avez-vous Frida ? Vous ne vous sentez pas bien à votre tour ? Vous avez de la fièvre ?
-Non, ce n’est pas ça, madame.
-Mais alors expliquez-moi, je vous prie.
-Je sens l’orage arriver et j’ai peur… C’est plus fort que moi… Excusez-moi.
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- En effet, nous enquêtons sur le docteur.
- Vous penser qu'il pourrait être lié à cette affaire?
- Répondez à ma question, mon père.
- Je l'ai croisé à l'enterrement des victimes. C'est lui qui a adopté le petit Marco. Il a aussi vendu la propriété. Les gens d'ici se méfient de lui.
- Et vous?
- Je suis d'ici.
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