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Critique de Meglock


C'est par Koridwen que j'ai découvert la saga U4. Je rappelle pour les non-initiés que U4 est une saga en 4 tomes écrits par 4 auteurs différents qui partent d'une même histoire de base :

Le virus U4 (abréviation de Ubretch 4e génération) s'est répandu en Europe et a décimé une grande partie de la population. Les survivants sont (presque?) uniquement des adolescents entre 15 et 18 ans. Les Experts d'un jeu vidéo en ligne, Warriors of Time (WOT) ont reçu un message du maître du jeu, Khronos, avant que les réseaux ne soient coupés dans lequel il leur donnait rendez-vous le 24 décembre sous la plus vieille Horloge de Paris pour remonter le temps et empêcher le virus de détruire le monde.

Dans ce tome Yves Grevet place sa version dans un village de Bretagne où Koridwen, seule survivante, se demande si elle va se rendre au rendez-vous (qui est probablement de la poudre aux yeux) ou prendre un poison et mettre fin à ce cauchemar. En attendant elle continue de s'occuper des animaux de la ferme de ses parents.
Après avoir récupérer son cousin Max dans son pensionnat (Max est plus vieux qu'elle mais a un handicap mental), Koridwen va retrouver l'héritage de sa grand-mère qui était considérée comme une vieille folle par les autres membres de la famille car elle se prenait pour une guérisseuse-sorcière bretonne... Avant sa mort elle avait également dit à sa petite fille qu'elle en deviendrait une aussi.

Cette découverte va replonger Kori dans ses souvenirs d'enfance avec sa grand-mère et notamment dans une vieille comptine bretonne dans laquelle un druide apprend les séries des nombres à un enfant.

Kori va finalement décider de partir pour Paris avec Max et cette comptine va la poursuivre... En effet elle va retrouver des éléments des paroles à chaque étape de son épopée.

Yves Grevet a donc choisi d'ajouter à son tome une pointe de fantastique qui s'y mêle parfaitement car elle n'apparaît pas comme un cheveu sur la soupe mais par insinuation jusqu'à la note finale (que je ne spoilerai pas...)!
On s'attache très vite à Kori, notamment grâce à Max, même si parfois elle est très mégalo (même s'il y a de quoi) et parfois lâche ou égoïste. Cependant, cela la rend plus humaine.
J'ai beaucoup aimé le fait que le fil conducteur de ce tome soit cette petite chansonnette bretonne car je m'intéresse beaucoup à cette culture et c'est un folklore qui me fascine (oui j'aime la magie).

En arrivant à la fin de ce tome je me suis grandement interrogée sur comment pouvait finir les autres tomes car il n'y avait selon moi que deux fins possibles et chacune éclipsait l'autre. Puisque l'une est arrivée, elle était donc, selon mes premières impressions, donc comment pouvait donc bien finir les autres tomes?! Je me suis donc directement lancé dans un autre tome : Stéphane.
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