AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MadameTapioca


Honnêtement avant l'annonce de cette sortie chez Sonatine je ne savais pas que le film de Sergio Leone était à la base un roman autobiographique. Il faut dire que le réalisateur en a fait un chef d'oeuvre qui transcende la simple histoire de gangter avec une direction d'acteurs époustouflante et une mise en scène élégante où le moindre plan transpire le cinéma (vous aurez donc compris que je suis totalement fan de ce film)

Mais revenons au roman, écrit pour partie depuis la prison de Sing Sing, par Harry Gray. Il raconte la vie d'un gangster juif et de ses amis à New York entre les années 1910 et 1930. de l'enfance à l'âge adulte, on suit ces gosses qui se frayent un chemin depuis la soupe populaire jusqu'au sommet du crime organisé aux États-Unis.

Ce roman fleuve, totalement addictif, donne une vision précise du milieu, explique la dynamique des syndicats nouvellement nés, les relations avec la police et le rôle que joue la Prohibition (et les bars clandestins) dans le renforcement de l'influence des groupes criminels, type mafia. En ce sens, c'est un témoignage de premier plan.

L'autre versant du récit, celui qui finalement apporte tout le romanesque, c'est l'incroyable histoire d'amitié de Noodles avec Max, Patsy, Cockeye. Une amitié qui se terminera mal.

Le style est précis, la narration linéaire et sans fioritures excessives. J'ai pris un plaisir énorme avec cette lecture. Pourtant difficile de ne pas voir de Niro apparaître quand Noodles parle ou James Woods quand c'est Max. Si le roman est très bon, indéniablement Sergio Leone l'a magnifié en le propulsant au panthéon du 7ème art.
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (12)voir plus




{* *}