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Critique de fnitter


Une préquelle du jeu vidéo éponyme.

Après Battlefield 3 : le russe, dont il fut le co-auteur, P. Grimsdale nous offre un nouvel opus pour accompagner la sortie du jeu vidéo. On notera que la sortie française du livre s'est faite avant celle aux USA. Incroyable non ?

Nous sommes en 2020, 6 ans après le volume 3. Suite à une mission d'exfiltration ratée en Corée du Nord, Kovic, CIA, va chercher à connaître les raisons de ce désastre militaire. Accompagné de Wu le tireur d'élite, Qi le hacker de génie, Zhou l'as de la cambriole et Hannah du MSE (le contre-espionnage) chinois, il part à l'assaut des responsables, découvrant des implications politiques au plus haut niveau.

Ce n'est pas de la grande littérature, convenons-en, en propos liminaire. Roman de commande, roman de gare ? Oui, mais à partir du moment où l'on sait à quoi on s'attaque, on n'est pas déçu du voyage. Un roman d'action barbouzarde, avec un tas de matos militaire à grand renfort de chiffres et de lettres, M4, M79 P226 etc... de l'action à toutes les pages. Pas de scènes torrides (pas le temps) et malgré tout, les implications politiques sur fond de conflit montant sino-américain abordées. de l'humour de roman d'action à deux balles mais qui fait toujours sourire.
Un roman d'aventure plus lisse, moins abouti que le russe, mais néanmoins distrayant.

Pour les joueurs, on notera que le livre aborde en fait, les motifs de la guerre ainsi que les tenants et les aboutissants de la mission du commando Tombstone qui doit exfiltrer des VIP retenu à Shanghai, VIP qui sont en fait Kovic et son équipe...
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