C'est une bande dessinée, je m'attarde donc sur le graphisme, en précisant que je ne suis pas un spécialiste. Auparavant, je souligne la qualité des textes, en me demandant dans quelle mesure ils sont extraits du roman d'Olivia Ruiz.
Amélie Causse signe son premier album, bien entourée d'une scénariste
Véronique Grisseaux, - normal - et de Winoc (dessinateur confirmé par ailleurs), chargé des story-boards et des décors.
Le storyboard met en scène l'histoire en synthétisant les dessins clés, ébauchés avant d'aboutir à la planche définitive. le récit est donc très découpé, parfois jusqu'à onze cases par page.
J'ai surtout été séduit par la présence discrète de l'ombre dans des cases assez lumineuses, signe d'une tragédie couvrant sur quatre générations de femmes. Des couleurs aux tonalités chaudes mais pas intenses, un souci du détail, rendent bien le climat d'années de braise et de malheur. le talent apparaît apparaît moins dans les visages de personnages qui se ressemblent tous.
Hormis cette réserve, l'album emporte l'adhésion, mérite la mention, grâce aux qualités de ses trois concepteurs.
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http://cinemoitheque.eklablo.. Commenter  J’apprécie         70