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Critique de mesrives


Anna Grue nous entraîne dans une ville de banlieue scandinave, à Christianssund (ville fictive mais plausible), à quelques kilomètres de Copenhague: un écrin pour yuppies danois avec vue sur les fjords et, au coeur d 'une agence de pub « Kurt & coe » où un certain Dan Sommerdahl, enfant du pays au top de sa carrière (il y occupe le poste de directeur artistique) traverse un épisode dépressif.
Ami d'enfance du commissaire Flemming Torp, ce dernier le sollicite pour une affaire criminelle où il pourrait être de bons conseils: le lieu du crime n'est autre que le lieu de travail de Dan!
Une agent d'entretien de la société de nettoyage Astiq'energic y a été assassinée: une dénommée Liliana, dont la vie et le parcours contiennent de nombreuses zones d'ombre et restent à reconstituer.

Dans ce premier opus, nous assistons à la rapide métarmophose (sept jours) de Dan en «  détective chauve » , surnom dont il est affublé par l'hebdomadaire Ekstrabladet lors d'un scoop.
En effet ce nouveau hobbie, qu'il doit à Flemming, le rasséréne et lui révèle peu à peu une véritable vocation et son flair surpasse celui de Luffe, le vieux labrador de la famille...

Tout au long de cette affaire, nous suivons les investigations parallèles et croisées de Dan et Flemming afin de reconstituer le puzzle pièces par pièces.
Une association carritative qui travaille dans l'ombre semble cacher un réseau de prostitution.

Anna Grue dévoile l'envers du décor à travers la situation d'une panoplie de personnages déclassés (sans papiers, clandestins, prostituées...) à qui elle donne la parole car tout n'est pas rose dans ce vert cocon, et que de vies brisées contre ce miroir aux alouettes.

Une lecture fluide, une découverte agréable à confirmer et, donc curieuse de lire le second volet « le baiser de Judas » pour connaître le devenir de notre détective chauve.
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