AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BrunoA


Après avoir été séduit par La double vie de Vermeer du même auteur, je me suis laissé attirer par la couverture représentant un tableau de Rembrandt qui a d'ailleurs donné son titre au roman, la jeune mariée juive.
A partir de ce tableau, Luigi Guarnieri construit deux histoires parallèles à presque quatre siècles de distance.
On débute la lecture en 1987 et on suit un dénommé Leo Gualtieri, pseudo-double de l'auteur, écrivain raté et narrateur par ailleurs particulièrement médiocre qui nous assomme avec des récits à dormir debout, rédigés avec e plan de Paris sur les genoux et bourré de trop nombreux épithètes qui rendent la lecture agaçante.
On y suit l'improbable histoire d'un pseudo-romancier n'ayant rien écrit qu'un essai au titre tout aussi improbable qui suscite un amour inconditionnel chez une fille de famille vivant dans le Marais.
Les clichés abondent et on a du mal à y croire.
Ensuite, deuxième chapitre, et nous voila projetés dans la Hollande du XVIIème Siècle aux côtés du docteur Ephraïm Paradies et d'Abigaïl Lopez da Costa, censés être les modèles du tableau objet du roman.
J'ai personnellement un peu peiné à établir clairement le parallèle entre Paradies-da Costa et Gualtieri-Rébecca.
Puis on se retrouve en 2003-2004 pour retrouver notre médiocre écrivain qui a pris le temps de se laver et qui recherche Rébecca, celle-là même qu'il abandonna seize ans plus tôt pour lui demander l'autorisation de s'inspirer d'un manuscrit qu'il lui a déjà volé...
Pour clôturer, un dernier chapitre en forme d'épilogue, et intitulé "inachevé" qui caractérise un peu ce livre.
Il m'a personnellement laissé un goût de "pas fini". Au final, on se dit "tout ça pour ça".
J'avoue avoir beaucoup plus aimé la double-vie de Vermeer.
Et le style de Leo Gualtieri m'a assez déplu, je préfère Guarnieri.
Malgré tout, il y a une histoire et on avance dans le livre pour en savoir davantage.
Un peu décevant.
Commenter  J’apprécie          190



Ont apprécié cette critique (18)voir plus




{* *}