AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de dido600


l'auteur algérien Salah guemriche nous conte la chronologie d'un «jon's» entrant dans un coma victime d'un attentat Oas... le 1er juillet 1962. Trente -trois jours plus tard, le «déplacé» (ainsi appelé par les psychanalystes), seize ans à peine, souffre d'une «amnésie élective». En fait, une cause-écran qui cachait la cause profonde liée à un mécanisme affectif : Larbi, notre jon's, n'a jamais supporté les injustices commises par tous les autres «Larbi»

Entre ce qu'il avait vu, connu et subi durant la situation issue des Accords dits d'Evian, en mars , annonçant un «cessez-le feu» - avec son lot de combattants mais aussi de «marsiens» sortis d'on ne sait quel «trou» de la masse silencieuse et spécialistes de la surenchère (représailles anti-harkis, ruée sur les biens vacants, lynchage d'un militant pro-ALN bien connu mais qui avait le malheur de porter le nom de Lévy) et avec les provocations des criminels de l'OAS – et la nouvelle situation dans un pays indépendant (dont les privilèges exorbitants associés au titre de «fils de martyr», le favoritisme , les mises à l'écart , l'usurpation de droit venant supplanter l'usurpation de fait, un nouvel arbitraire)... que de traumatismes, que de nouveaux combats presque perdus d'avance, que de désillusions...

Une histoire assez complexe, une écriture compliquée ...comme le pays ...comme l‘auteur...comme tous les «Larbi»... Pour certains, le cauchemar continue, pour d'autres, le coma aussi.
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}