Les gens du Balto

Un roman à plusieurs voix c'est toujours riche. Ça permet d'accéder à pléthore de points de vue, de vécus, de facettes. Au village, se côtoient le raciste, la bimbo de 17 ans, le qetur qui est en fait arménien, et j'en passe. Chacun vit sa petite vie, et on y est projeté avec force, comme si on y était. La langue est brute, elle est celle de la rue. Cela peut décontenancer mais on s'y fait vite.

J'ai aimé ma plume de Faïza Guène qui, une fois de plus, sait faire parler des personnages avec une authenticité remarquable. Ce roman policier est distrayant et étonnant.