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Critique de Roggy


Roggy
16 novembre 2017
En Argentine post Seconde Guerre mondiale, les Péron aveuglés par leurs rêves de grandeur, accueillent les fugitifs de guerre nazis, dont le dandy cannibale le plus connu de l'Histoire : Josef Mengele. Ce dernier mènera la belle vie dans le cercle de la nazi society.
L'écriture d'Olivier Guez est âpre et sèche et La disparition de Josef Mengele est une sorte de plongée quasi documentaire dans la traque des criminels de guerre en Amérique du Sud. L'auteur choisit de reprendre ce sujet maintes fois traité, pour ne pas oublier, pour rappeler les atrocités commises contre le peuple juif, les Roms, les handicapés et les homosexuels.
Les passages qui décrivent les procédés utilisés par Mengele lors de ses expériences médicales sont à la limite du soutenable. le médecin sanguinaire a disséqué, brûlé et torturé des enfants et a fait subir des atrocités innommables à des milliers des personnes « au nom de la science et de la recherche ». Pourtant, l'ange de la mort d'Auschwitz estime qu'en exterminant des milliers de juifs dans les chambres à gaz il n'a fait que son devoir patriotique. Sa folie froide d'ingénieur de la race aryenne prend des airs de cauchemars.
La chasse aux nazis marque un tournant dans l'histoire de l'impunité. L'exécution d'Eichmann et les procès de Nuremberg ont rendu justice aux victimes et à leurs familles.
Mengele sera traqué comme une bête, aux abois, fugitif en cavale à Buenos Aires, au Paraguay et au Brésil il deviendra une légende et servira d'inspiration pour des films et livres.

Il n'aura jamais eu à affronter la justice des hommes.


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