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Critique de LiliGalipette


Didier Lefèvre, photographe, intègre une équipe de Médecins Sans Frontières. Sous la direction de Juliette, avec Robert, Régis, John, Mahmad, Sylvie, et tant d'autres, il passe du Pakistan à l'Afghanistan. « En Afghanistan, il y a la guerre. D'un côté, l'armée d'invasion soviétique et l'armée du gouvernement communiste en poste à Kaboul, de l'autre les moudjahidin, les résistants. Au milieu, les organisations humanitaires. » (p. 10) Avec la caravane clandestine qui l'emmène dans un pays en guerre, Didier connaît un voyage très éprouvant.

Didier a toujours l'oeil à portée de viseur, mais il ne voit pas le monde uniquement à travers l'objectif. le photographe sait prendre du recul et saisir la beauté des choses. « La lumière est très franche aujourd'hui, l'air pur comme jamais. L'épuisement et les circonstances de la guerre ne viennent pas à bout d'un sentiment de joie intense. Il faut dire que ce soleil, ces montagnes, John, sac à dos, qui marche d'un pas de randonneur, ça ressemble à s'y méprendre à la paix. » (p. 52) le passage du dessin à la photo empêche de croire à une histoire : tout est réel. le dessin sublime la réalité, l'adoucit un peu, mais il n'est pas bon de trop s'en écarter. Ce serait comme quitter la piste : les mines ne sont pas loin.

Planches contacts, négatifs, portraits, paysages et clichés pris sur le vif se côtoient : le photographe n'a pas toujours le temps de poser son objectif ou de faire poser son modèle. Alors se substitue le dessin qui comble les vides et qui honore autrement.
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