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Critique de EffeLou


Je me souviens très bien de Zouc. Je me souviens que je l'adorais quand j'étais petite, qu'elle me faisait rire, quoique différemment des autres. Elle avait quelque chose d'étrange, au sens fort, quelque chose de mystérieux. Je crois qu'elle me fascinait.
Puis un jour on ne l'a plus vue. J'étais petite, je n'ai pas posé de questions. Pourtant, même son absence était mystérieuse. Impossible de me souvenir si on me l'a dit ou si je l'ai imaginé, mais j'étais persuadée que Zouc était partie volontairement. Qu'elle ne voulait plus qu'on parle d' elle. Qu'elle était passée à autre chose.
Alors je n'ai plus parlé d'elle mais je ne l'ai pas oubliée.
Et puis un jour, ses entretiens avec Hervé Guibert ont été réédités. Je me suis précipitée dessus, forçant presque mon libraire à ouvrir le carton pour satisfaire mon impatience.
En fait, ces entretiens ressortaient à l'occasion d'une pièce interprétée par Nathalie Baye. Au cours des émissions de promo, j'ai appris que non, Zouc n'était pas partie volontairement. Elle avait quitté la scène parce qu'elle souffrait d'une maladie grave, mais elle restait une femme vive, brillante, pleine de charme et de drôlerie. Et qu'elle était touchée et émue qu'on se souvienne d'elle.
Ça n'aurait rien changé si je l'avais su plus tôt. Je n'aurais pas su quoi lui dire ni où m'adresser pour le faire. Publiés chez l'arbalète (Gallimard), ses entretiens flèches touchent nos pomme, vrais coeurs de cible... on ne se quittera plus.
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