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Critique de Dandine


C'est le premier roman publie par Guilloux. Il y ecrit le “petit peuple” d'avant la guerre de 14-18. Il ecrit les ouvriers, les petits artisans. le petit peuple d'ou il est issu. Il ecrit leurs vies, leurs travaux, leurs fiertes, leurs joies, leurs peines, leurs espoirs, leurs combats. Sans nostalgie, mais sans s'apitoyer non plus, il romance la vie quíl a connu enfant. Il ecrit simplement, sans trop d'effets, sans fioritures stylistiques, et ca sonne juste, et ca touche.

La maison du peuple” c'est le combat mene par des ouvriers pour creer une section socialiste dans une petite ville endormie, puis pour construire (de leurs propres mains) une maison de reunion et de culture pour tous. “Compagnons” c'est la fierte d'un ouvrier a mettre et laisser ses comptes en regle avant sa mort. Deux petits textes, simples et forts.

Dans les reeditions qu'on peut trouver aujourd'hui l'editeur ecrit: “Les grands russes mis a part, il nest guere de romanciers, et surtout de romanciers francais, qui aient eu plus que lui le don de la compassion. Ses personnages en sont mysterieusement eclaires.”
Dans l'avant-propos qu'il lui a consacre en 1953 Albert Camus ecrit: “Quelques hommes au moins, avec Valles et Dabit, ont su trouver le seul langage qui convenait. Voila pourquoi j'admire et j'aime l'oeuvre de Louis Guilloux, qui ne flatte ni ne meprise le peuple dont il parle et qui lui restitue la seule grandeur qu'on ne puisse lui arracher, celle de la verite”. Camus ecrivait cela en connaissance de cause: lui aussi etait fils de pauvres.

Que pourrais-je ajouter? Simplement que moi aussi, cette lecture m'a un peu remue. Que je l'ai appreciee. Que j'ai aime ce livre, que je ne l'oublierai pas.
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