Paul Guimard propose à sa femme
Benoîte Groult qu'ils écrivent leur journal chacun de leur côté.
Cette aventure durera trois ans, de 1951 à 1953.
Blandine de Caunes a retrouvé ces carnets et les publie, précédés d'une longue préface de sa main.
J'ai aimé beaucoup de livres de
Benoîte Groult, particulièrement «
Les vaisseaux du coeur », mais là j'avoue ne pas avoir été très sensible à celui-là.
D'abord, c'était une histoire entre eux et je ne suis pas sûre qu'elle nous ait été destinée.
Heureusement ce n'est pas spécialement intime, donc ce n'est pas trop indiscret.
Ensuite je trouve que
Blandine de Caunes n'arrête pas de jouer les prolongations avec sa mère.
C'est tout à son honneur, bien sûr, mais je me demande après ce livre comment elle trouvera encore prétexte à pouvoir prolonger
Benoîte Groult.
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