>
Critique de Ianilecteur
J'ai beaucoup apprécié « Les forçats de la République » de Charlie GULEC qui n'est pas un roman au sens strict, même s'il peut se lire comme un roman. C'est un combat. C'est du vécu. Ce sont des témoignages.
Il est notoire de savoir combien l'hôpital manque de moyens, combien « l'administratif » l'a englué, étouffé. Soigner, c'est prendre la personne dans sa totalité « d'être humain ».
Trop de nos dirigeants l'ont-ils oublié ? Rationaliser, rentabiliser, économiser… mais de quoi parle-t-on : d'une entreprise qui doit faire du profit ? Ou d'un hôpital ? Bien sûr qu'il faut faire attention, ne pas gaspiller… Mais qu'avons-nous fait de notre modèle qui, pourtant, était envié dans le monde entier ?
Pourtant, heureusement, et malgré tout, des femmes et des hommes « y croient », ont « la vocation » comme on dit, telles Marie et Lise. Elles n'oublient pas qu'elles ont tout simplement une « personne » en face d'elles qui a aussi besoin de compassion, d'une parole, d'un sourire.
On a parfois l'impression que le monde tourne à l'envers. Pourquoi sont-ce les « sincères », les « généreux », les « gentils », ceux qui ont le sens du « service », « de l'autre » … qui s'épuisent, sont floués, voire sacrifiés.
Où est encore l'exemplarité de ceux qui devraient nous inciter à aller de l'avant dans tous ces combats ? On voudrait croire que la crise du Covid ait ouvert les yeux de nos dirigeants sur des décennies de désinvestissement dans l'hôpital. On voudrait le croire…
Ce livre est plein de désespoir mais aussi plein d'espoir. Combien de blessés de la vie qui peuvent sourire à nouveau grâce à des Marie et à des Lise.
Continuez Charlie Gulec. Continuez. Sur ce combat et sur d'autres. Nous avons besoin de combattant(e)s. Merci aussi pour tous les soignant(e)s.
Il est notoire de savoir combien l'hôpital manque de moyens, combien « l'administratif » l'a englué, étouffé. Soigner, c'est prendre la personne dans sa totalité « d'être humain ».
Trop de nos dirigeants l'ont-ils oublié ? Rationaliser, rentabiliser, économiser… mais de quoi parle-t-on : d'une entreprise qui doit faire du profit ? Ou d'un hôpital ? Bien sûr qu'il faut faire attention, ne pas gaspiller… Mais qu'avons-nous fait de notre modèle qui, pourtant, était envié dans le monde entier ?
Pourtant, heureusement, et malgré tout, des femmes et des hommes « y croient », ont « la vocation » comme on dit, telles Marie et Lise. Elles n'oublient pas qu'elles ont tout simplement une « personne » en face d'elles qui a aussi besoin de compassion, d'une parole, d'un sourire.
On a parfois l'impression que le monde tourne à l'envers. Pourquoi sont-ce les « sincères », les « généreux », les « gentils », ceux qui ont le sens du « service », « de l'autre » … qui s'épuisent, sont floués, voire sacrifiés.
Où est encore l'exemplarité de ceux qui devraient nous inciter à aller de l'avant dans tous ces combats ? On voudrait croire que la crise du Covid ait ouvert les yeux de nos dirigeants sur des décennies de désinvestissement dans l'hôpital. On voudrait le croire…
Ce livre est plein de désespoir mais aussi plein d'espoir. Combien de blessés de la vie qui peuvent sourire à nouveau grâce à des Marie et à des Lise.
Continuez Charlie Gulec. Continuez. Sur ce combat et sur d'autres. Nous avons besoin de combattant(e)s. Merci aussi pour tous les soignant(e)s.
