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Critique de Cath36


C'est une longue, très longue ballade à Venise et dans l'histoire d' Istanbul que ce récit d'un peintre qui, à travers la vie de la famille Bellini, se cherche surtout lui-même. Toutes les villes immortelles se prêtent à ce genre d'errance à travers le temps et à travers soi-même, mais n'est pas Proust qui veut, et même si ce livre est bien écrit et sympathique dans son ensemble il ne transcende pas les limites du genre. Ceci dit on apprend à connaître des personnages connus ou un peu oubliés comme le peintre Fikret Mualla, et cela donne envie d'aller découvrir les oeuvres évoquées. Il y a d'autre part des réflexions très pertinentes sur la peinture et des analyses de tableau qui méritent d'être lues. L'écriture,très orientale malgré une volonté de romantisme évidente, se dilue dans un mélange assez surprenant de descriptions minutieuses, de souvenirs concrets et de tentatives d'analyses psychologiques, ces dernières me semblant au demeurant assez surfaites.Ce livre hésite sans cesse entre le roman et le conte. Cela finit par être un peu trop long pour un esprit européen.
Cela dit j'ai passé un bon moment, en dépit d'une guerre d'usure avec un livre dont les pages avaient manifestement envie de s'envoler à Venise et qui finira très probablement chez le relieur.
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