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Critique de 1001histoires


Quel plaisir de retrouver mon auteure franco-suédoise favorite dont les romans sont baptisés de titres étranges ! Il y a eu "Block 46", place à "Mör". Quel plaisir également de retrouver le duo de choc, Emily Roy, ma profileuse préférée et la belle auteure Alexis Castells !

Ce deuxième opus de la série est un pur délice. Pas facile de confirmer un premier succès, Johana Gustawsson l'a réussi. Amateur de romans policiers scandinaves, je suis ravi que l'action reste encrée en Suède, principalement à Falkenberg, mais je ne regrette pas les références historiques londoniennes, bien au contraire.

Cette fois-ci, le lecteur va côtoyer Jack the Ripper, c'est le lien historique explorée par Johana Gustawsson qui nous transporte dans l'enfer de Whitechapel en 1888 dans les pas de Freda Wallin. Freda a quitté Falkenberg en Suède, elle pensait sans doute trouver une vie meilleure à Londres. Elle y a découvert les bas-fonds les plus sordides. Il ne lui reste que l'amitié d'Elizabeth Stride, les souvenirs de Mary Ann Nichols et d'Annie Chapman et la peur de l'Eventreur.

Juillet 2015, Falkenberg. Un cadavre d'une jeune femme est découvert amputé de morceaux de chair. L'équipe du commissaire Lennart Bergström ( Karla Hansen, Hector Nyman, Kristian Olofsson et Aliénor Lindberg une jeune stagiaire énigmatique ) n'a aucune piste pour commencer son enquête.

Juillet 2015, Londres. Julianne Bell journaliste à la BBC est enlevée. BIA Roy entre en scène. Grâce à des plumes noires et à une paire de chaussettes rangée dans une chaussure, Emily va relier ces deux affaires à un tueur en série, Richard Hemfield. Mais celui-ci a été arrêté en 2006 pour être interné. Serait-il copié ? Emily en informe de suite son amie Alexis. La nouvelle auteure française d'histoires criminelle et amoureuse de Stellan Eklund, un homme du Nôrrrrrd, voit son passé la rattraper.

J'ai adoré ce roman même si le récit met parfois mal à l'aise par sa violence aussi cruelle et gratuite que les crimes des tueurs en série. L'intrigue est habillement construite. le portrait des personnages récurrents s'affine, des éléments nouveaux permettent de reconstituer le puzzle de leur vie et de mieux les comprendre. Les références historiques reposent sur une documentation solide et la psychologie des tueurs en série est particulièrement approfondie.

J'oubliais : "Mör" est un mot suédois qui signifie "tendre", il s'emploie lorsqu'on parle d'une viande.
Lien : http://cercle-du-polar-polai..
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