Ce que j'aime chez
Maupassant, c'est cet indéniable pessimisme sur l'espèce humaine... Cette pauvre Boule de Suif, qui ne la prend pas en pitié de nos jours? Comment les voyageurs de la diligence peuvent-ils être aussi cupides et mesquins, et égoïstes?
On retrouve cet aspect du réalisme, voire même du naturalisme dans de nombreux autre écrits
De Maupassant. Même pessimisme que chez
Zola, mais exprimé d'une manière différente: plus fine peut-être, selon moi, et du coup beaucoup plus puissante. Cette finesse fait qu'on ne peut manquer de se reconnaître en Boule de Suif, et grâce à
Maupassant, notre empathie se déclenche.
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