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"Tout est faux, tout est possible, tout est douteux".
Malade mental ou clairvoyant incompris ? le narrateur de cette nouvelle apperçoit, un beau matin, un joli bâteau brésilien naviguant sur la Seine. Dès lors, sa santé physique et morale se dégrade ; il devient témoin de phénomènes inexplicables qui le hantent jour et nuit, se sent observé, persécuté, possédé par une entité invisible qu'il nomme "le Horla". Une présence à laquelle il accorde progressivement du crédit sur la base d'un raisonnement simple : puisque les sens de l'homme sont faillibles, que si un seul d'entre eux venait à nous manquer, nous aurions une expérience de la vie différente, c'est peut-être que si nous disposions d'un sens supplémentaire, nous verrions d'autres êtres vivants qui peuplent la terre, faute de quoi, ces entités sont qualifiées de "surnaturelles".
La version de 1887 prend la forme d'un journal de bord. le style de est simple, réaliste et on ressent bien les sentiments qui habitent le personnages lorsqu'il consigne son récit sur son cahier. L'intrigue est sans surprise, mais le raisonnement qui la sous-tend pousse le lecture à la réflexion, à remettre en cause ses certitudes, à faire preuve d'humilité intellectuelle. le narrateur est-il donc fou ou trop lucide ?
Malheureusement, la version de 1887 laisse peu de place au doute puisque l'auteur fini par mettre feu à sa maison en espérant brûler l'esprit, mais en condamnant également ses deux domestiques.
Critique de TomLanneau
"Tout est faux, tout est possible, tout est douteux".
Malade mental ou clairvoyant incompris ? le narrateur de cette nouvelle apperçoit, un beau matin, un joli bâteau brésilien naviguant sur la Seine. Dès lors, sa santé physique et morale se dégrade ; il devient témoin de phénomènes inexplicables qui le hantent jour et nuit, se sent observé, persécuté, possédé par une entité invisible qu'il nomme "le Horla". Une présence à laquelle il accorde progressivement du crédit sur la base d'un raisonnement simple : puisque les sens de l'homme sont faillibles, que si un seul d'entre eux venait à nous manquer, nous aurions une expérience de la vie différente, c'est peut-être que si nous disposions d'un sens supplémentaire, nous verrions d'autres êtres vivants qui peuplent la terre, faute de quoi, ces entités sont qualifiées de "surnaturelles".
La version de 1887 prend la forme d'un journal de bord. le style de est simple, réaliste et on ressent bien les sentiments qui habitent le personnages lorsqu'il consigne son récit sur son cahier. L'intrigue est sans surprise, mais le raisonnement qui la sous-tend pousse le lecture à la réflexion, à remettre en cause ses certitudes, à faire preuve d'humilité intellectuelle. le narrateur est-il donc fou ou trop lucide ?
Malheureusement, la version de 1887 laisse peu de place au doute puisque l'auteur fini par mettre feu à sa maison en espérant brûler l'esprit, mais en condamnant également ses deux domestiques.
