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Critique de kathy


kathy
07 novembre 2013
Interné dès janvier 1892, Maupassant est tombé victime de l'intensité de ses sensations. Il a décrit et analysé la folie bien avant d'être atteint du terrible mal ; il a aussi raconté et exprimé la peur, qui est une névrose et une variété de maladie mentale, dans cette nouvelle écrite il y a une dizaine d'années, et qui peut être une des plus belles et des plus intenses de l'auteur du Horla.

Maupassant a écrit deux versions du Horla qui constitue le plus connu de ses contes fantastiques. Alors que la première version de 1886 s'organise sous la forme d'un conte, la version définitive à la forme d'un journal intime.
Comme la critique l'a montré, dans ces récits, Maupassant joue le jeu du fantastique et s'efforce de nous faire croire à la réalité de l'évènement inexplicable qu'il relate. D'où le recours fréquent à la première personne ou la délégation à un narrateur qui se présente comme étant objectif. le saut dans l'imaginaire est toujours accompli par l'esprit même des personnages, et dans leur esprit. Il s'agit donc de décrire, de rapporter, de restituer ce qui est ressenti ou éprouvé comme tel, sans tenter de donner une explication rationnelle ou scientifique.
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Des nouvelles passionnantes qui nous en apprennent beaucoup sur les troubles -double maléfique - psychologiques de l'auteur.
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