AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Kickou


Le chapitre 199 de ce roman est le plus intéressant du point de vue philosophique, c'est d'ailleurs le plus mentionné dans les citations Babélio. le narrateur ; Christopher, autiste âgé de 15 ans, nous y explique son idée de Dieu, c'est drôle et très pertinent. On peut donc s'identifier au personnage, de là à penser que nous avons tous notre part d'autisme … Après tout, chacun d'entre nous a des phobies, ou des T.O.C. (en toc ou pas), des blocages et des inhibitions, des troubles. Bien sûr l'autisme ne se réduit pas à cela, car c'est une maladie terrible et handicapante. Mark Haddon, parait-il, connait bien ces problèmes, alors il s'est mis dans la tête, dans le cerveau de ce gamin autiste, son écriture est donc plus naïve et froide, plus descriptive et plus mathématique aussi. Ce roman est un véritable exercice de style. Pour autant ce n'est pas seulement un roman « pour ado » comme certaines bibliothèques l'ont catalogué, c'est aussi un texte sur le fil du rasoir entre un humour parfois sombre et un réalisme touchant, sensible. L'énigme policière du début (l'assassinat du caniche de la voisine), n'est qu'un prétexte pour comprendre les difficultés d'un couple à élever un enfant « différent » (pour parler politiquement correct). Un bon roman qui pose des questions plus universelles qu'il y paraît. Donc pour moi 3.5*. Allez, salut.
P.S. : le chapitre 199 ? Et ce n'est pas le dernier ! Je vous laisse deviner ... pourquoi 199.
Commenter  J’apprécie          260



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}