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Critique de Arimbo


Un roman au démarrage difficile. J'ai failli en arrêter la lecture au bout de quelques dizaines de pages. Cet écrivain raté alcoolique qui vit cloîtré, dans la quasi solitude et le dénuement, avec comme seul compagnon, Sabbat le dalmatien de son voisin de palier Tot, dont il a accepté la garde alors que que ce dernier est parti en voyage, tout cela n'est pas bien folichon. Et ceci, d'autant que cet écrivain, qui a écrit un scénario pour un film sur Melville (the Great Melville), s'exprime d'une façon souvent étrange et baroque.
Mais, en s'accrochant, comme l'a si bien exprimé un autre commentateur de Babelio, l'atmosphère progressivement se transforme. Et de la rencontre loufoque à New York avec Michael Cimino pour lui présenter son scénario, de la discussion très profonde bien qu'alcoolisée avec un producteur désabusé, de la rencontre avec une émouvante Isabelle Huppert, et de celle plus passionnelle et charnelle avec son amie Léna, de la vision hallucinée d'un Paris rempli d'un lac de sang suite aux attentats de novembre 2015, de l'évocation d'une Diane poursuivie par Actéon, et enfin des apparitions successives d'un mystérieux daim blanc, il se dégage progressivement une sorte de sentiment de rêverie mystique, de recherche d'absolu. Et donc, au bout du compte, j'ai fini par aimer ce récit étrange.

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