Ça va être mon tour.
Bien que celui qui attend soit condamné à la passivité, attendre est un verbe actif. La grammaire est si apaisante. Même les exceptions ne peuvent rien contre elle, ne font que la rendre plus forte. Peut-être devrais-je par exception m’autoriser à partir, à rentrer à la maison sans attendre que mon attente trouve une fin et un sens.
(p. 223, Chapitre 5).
Un extrait parmi tant d’autres « je sais par mon papy que les trous temporels peuvent apparaitre quand on se déplace à une vitesse superluminique. Et avec ma surveillance des bouches d’incendie, j’avais déjà sécurisé une foule de trous en relativement peu de temps. Mais je n’aurais pas cru qu’il puisse y avoir des trous temporels qui se tiennent tout droits dans l’atmosphère de la forêt comme une porte de lave-linge » …
« Vous êtes bien placée pour savoir que les histoires n’apportent jamais des réponses aux questions , elles ne font que poser d’autres questions »…
"D'accord. Oui. J'aime les artichauts. Rien que le mot, déjà est délicieux. Dès le début, il parle d'art, mais on a pas le temps de s'attarder, le "chaut" fait monter la température. C'est comme un coup de chaleur qui frappe, un poing de chili dans les narines, quelque chose qui vous donne le hoquet. Ce que j'aime aussi, dans les artichauts, c'est que ce sont des fleurs, de gros bourgeons de chardon. Qu'on les effeuille avec les doigts, qu'on en ôte les pétales avec les dents, que le jus vous coule sur le menton et…"