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Critique de Hugo


Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

En ce moment je lis plein de trucs pour comprendre un peu comment fonctionne la connerie humaine, celle qui te fout de la honte plein le bon sens, tu te crois au-dessus du lot commun avec ton rationnel de compétition, ta morale, ta vertu, et tes putains de paradoxes mentaux qui n'appartiennent qu'à ton propre jugement mais personnellement j'y « croix » dur comme « faire » et si je mens je vais en enfer.

Ai confiance en ton instinct, les autres sont des cons, des esprits étriqués dans l'incohérence de croyances un peu beaucoup chelou, bref tu te prends pour le champion de la lucidité, de la vérité et de l'absolu comprenette… Mouais mais pas franchement convaincu par mes contradictions, bien biaisé jusqu'à la naissance par des convictions héréditaires, trop populaires, incertaines, bien loin d'une tolérance humaniste, je me suis paumé le bout de rien dans le néant intellectuel, je n'y comprenais rien à la vie, je n'y cherchais rien non plus, je me contentais de suivre un peu les masses…
Mais je n'en suis pas resté là, je me suis dit qu'il devait bien avoir autre chose que les baffes de maman un jour de rhume mal branlé, ou et les « enculés » de papa qui résonnaient comme un soir de buvette allongé sur le parquet à se parler le bourré seul tout enfermé dans les chiottes la gitane au bec… dieu devait avoir ses raisons pour violer les enfants, massacrer les populations dans la famine et le mépris, les guerres faisaient morts et indifférence générale, loin des yeux, haut les coeurs, on s'en bat les couilles de la misère du monde.

Et puis de connaissances en nénés qui passent, j'ai commencé petite bite en lisant de la littérature bon enfant, de la variété romantique, et un jour j'ai plongé dans l'incompréhension philosophique, la perdition scientifique, aussi vulgarisés soient-elles, pas facile quand tu n'as pas le Karma de la logique mathématique, du coup t'y cernes deux trois concepts à la con qui se contredisent mais qui te font réfléchir le bout d'esprit qui commence à s'affuter la déprime…Parce que oui ça te fout la dépression toutes ces lectures, tu y vois des étoiles dans un monde d'aveugles, on pourrait repeindre le ciel en rose, et sentir l'air en fraise Tagada… Mais penses-tu, on préfère faire la pute au plus offrant, à se convaincre des pires enculeries pour le bien commun, d'équations humaines avec une échelle de misère, on cultive l'inégalité en spéculant sur l'intolérance…

« Qui veut jouer à l'enculé, qui veut jouer à l'enculé… »

l'élite chante leurs louanges, leur dieu est un sourd et muet qui se libre arbitre dans l'asservissement, ils peinent à me convaincre moi qui ne suis qu'un mort en sursis, qui met de l'huile dorée dans la machine à écraser la bienveillance… quand je regarde la télé et que j'y vois au XXI siècle autant de racisme, d'homophobie, de xénophobie, qu'ils existent encore des gens bien trop cons pour ignorer un passé chaotique, incapables de se raisonner le bon cheminement de pensée, nos bibliothèques croulent sous les écrits de tolérance, de faits qui désapprouvent leur haine, qui contredisent leurs vérités… Ils ont fabriqué des échelles d'importance des pyramides d'inégalités, l'équilibre est cyclique, le racisme gronde, s'amplifie d'horreur et de souvenirs dérangeants, mais le monde ne réfléchit plus, il travaille trop, enfermés dans un système d'écrans de fumés…

Le bouquin dénonce les conséquences de la guerre dans un monde cyclique ou les tolérances d'aujourd'hui seront les intolérances de demain, ou le monde bouge, évolue, mais rarement dans le bon sens, heureusement depuis quelques temps je m'intéresse aux travaux d'Einstein, enfin j'essaie d'en comprendre son génie, du coup j'ai pigé la relativité dans les très grandes lignes me permettant d'apprécier les espaces temps, 1000 ans de guerre à des années-lumière, les soldats se battent dans le passé, et reviennent dans le futur avec un vieillissement normal, ils sont perdus dans une réalité qu'ils ne reconnaissent plus… c'est une lecture presque exigeante, précise, la vie militaire est oppressante, sans états d'âmes, mais le soldat subit cette vie de combats, de kamikazes, de discipline presque inhumaine… Les raisons improbables qui nous poussent à faire la guerre, les raisons qui nous poussent à continuer ses guerres, ses enjeux économiques, humains, et après, oui après on fait quoi ? la paix ? éternelle de mes deux, on se dit que c'est fini, pourtant ça recommence, parce que l'on ne sait pas se parler d'amour, on ne sait plus se révolter contre une hiérarchie qui a réussit à nous convaincre que nous étions des pions parmi les cons.

A plus les copains et merci Fnitter pour le conseil parce que la science-fiction apporte une vison très réaliste de la culture humaine qui court après des chimères la grimace aux inepties, au lieu de marcher le sourire à la vie.
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