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Critique de iris29


Un roman aussi beau à l'extérieur qu'il est agréable à l'intérieur...

On est en 1748, à Londres et nous allons suivre les pas d'une jeune vendeuse de crevettes au marché. Au cour d'une très bréve relation, elle tombera enceinte et n'aura d'autres choix que d'abandonner sa fille aux bons soins de l'orphelinat de Foundling. Si elle souhaite la récupérer, il lui "suffira" de payer le montant des frais de pension de son arrivée jusqu'à son départ. Une somme colossale pour Beth, qui mettra six ans à avoir quelques sous de côté, mais quand elle arrive à la grande surprise de tout le monde, dés le lendemain de son arrivée le bébé a été retiré par... elle-même !
On est six ans après, et Bess va se faire engager comme nurse chez une riche veuve.
Deux femmes, deux mères et un gouffre entre elles en terme de possessions matérielles, en terme de chaleur humaine aussi, seront nos narratrices...

Ce qui frappe dés le départ avec ce roman, c'est la grande qualité des descriptions, on s'y croirait dans ce Londres du XVIII siècle ! Ses rues malodorantes, ses dangers, sa misère, la difficulté à gagner quelques piécettes, cette maison si bien chauffée, les domestiques, l'homme dont le métier est de vous éclairer la nuit avec une torche, lorsque vous rentrez chez vous...

Et la deuxième, c'est l'immense différence entre le monde des nantis et ceux qui n'ont rien... La précarité dans laquelle se trouve Bess, le fait d'accoucher le matin et de devoir dans l'après-midi, marcher, se rendre à l'orphelinat. Les Noirs qui ne sont pas esclaves et qui tremblent à l'idée que leurs enfants seuls dans la rue, soient carrément enlevés , comme on cueuille une mauvaise herbe, pour être placés comme domestiques gratuits...
Ce monde était cruel pour les plus faibles, il faut être immergés dans un roman comme celui-ci pour en saisir tous les dangers.
Mais c'est aussi , un roman très agréable à lire, car l'histoire est belle.
Je ne faisais pas partie des lectrices qui avaient aimé Les Sorcières de Pendle, tout en reconnaissant à son autrice de grandes qualités pour nous immerger dans une époque, j'ai beaucoup aimé L'orpheline de Foundling, ce que ça raconte .
Saluons également le travail de Lucy Rose Cartwright, la beauté de ces illustrations qui reprennent tous les détails de cette jolie histoire .
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