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Critique de Erik_


On va faire la connaissance d'une famille de syriens réfugiés en Jordanie depuis 4 ans suite à la guerre civile qui s'est emparée du pays de Bachar El Assad. On sait que ce sinistre dictateur a massacré son peuple avec l'aide d'un autre despote plus puissant afin de conserver son pouvoir et de balayer la révolution voulant instaurer plus de libertés.

Les Aldabaan vont immigrer aux États-Unis dans une petite ville avec leurs cinq enfants.
Certes, ils n'ont plus à craindre les bombardements et les affres de la guerre. Cependant, ils sont assez marqués par le passé et ont peur quand ils reçoivent une menace de mort provenant d'un raciste haineux. J'ai trouvé parfois leurs réactions assez disproportionnées mais on ne peut se mettre à leur place. Cette famille a été marqué par la violence qu'ils ont subie dans leur pays. La vue d'une voiture de police les effraie plus qu'autre chose.

Ils vont essayer de se reconstruire dans un quotidien plus serein mais cela ne sera pas aussi facile surtout quand on ne maîtrise pas la langue et qu'il y a des adaptations nécessaires à effectuer. Fort heureusement, ils seront accompagnés par des bénévoles qui vont les aider dans leurs démarches. On voit l'utilité de ces associations qui font dans l'humanitaire et la solidarité.

J'aime bien ce genre d'histoire vraie qui souligne qu'il n'est jamais bon d'être un immigré et de perdre ses racines. Pour autant, il s'agit de vivre en paix et en sécurité pour sa famille. Il faut s'adapter à la nouvelle culture et aux nouvelles normes de société. On peut comprendre ce qui pousse des personnes à tout quitter pour trouver la liberté. Mais bon, elle est parfois chèrement acquise.

C'est tiré d'une enquête du New York Times qui a bénéficié quand même d'un prix Pulitzer.
En effet, l'auteur Jake Halpern est membre de Morse College à Yale où il enseigne un séminaire sur le journalisme. Il a suivi pendant trois ans une famille de réfugiés syriens. On aura des nouvelles de la poursuite de leur vie américaine en fin de roman graphique.

Au final, un témoignage intéressant car authentique qui s'ajoute à ce difficile thème de société.
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