AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Stefane59


J'ai pu dire, après avoir lu ce dernier tome, que la lecture peut être un travail...
Travail :
(éthymologie possible n° 1 : de tripalium : une torture visant (c'est la cas de le dire) à enfoncer un pieu dans l'anus jusqu'à ce qu'il vous sorte par la bouche.
éthymologie possible n° 2 à laquelle j'adhère : des mots hispaniques médiévaux trabajo (= travail) et trabajar (= travailler), ou anglais (travael - voyage) expriment une « tension qui se dirige vers un but et qui rencontre une résistance ».
En fait j'ai détesté ce cycle (mdr) !
J'ai expliqué dans le tome 1 que je n'étais pas fan d'ouvrages introduisant (environ) une centaine de personnages dont l'apparition croissante provoque au fil du temps un sentiment sans cesse croissant de culpabilité ou de frustration.
Explications...
En effet, chaque tome d'environ 700 pages inclut un nombre croissant de nouveaux personnages (en finale environ une centaine je dirais) et le problème est ici: vu le découpage en nombreux chapitre, on ne sait pas, lorsqu'un personnage apparaît pour la première fois, s'il va jouer (ou non) un rôle prépondérant dans la suite.
D'autant qu'on les retrouve (ou non) 2-10 ou 20 chapitres après leur première apparition. Dans ce dernier cas, on aimerait retrouver le dernier chapitre dans lequel ils apparaissent...pour se rappeler le contexte.
Mais on ne les retrouve plus...noyés dans le nombre de pages...
Et donc dès leur apparition, je finissais par "stresser" un peu (cette émotion croissait au cours de la lecture augmentant la production d'hormones pas spécialement agréables en cours de route...)
Personnellement cela m'a rendu mal à l'aise et à plusieurs reprises j'ai failli refermer ce cycle en cours de route.
Chaque fois je l'ai repris en main (en râlant presque mdr) pour aller jusqu'au bout, ce qui est inhabituel pour moi.
Pourquoi continuer ?
D'abord, la terreur croissante pour la description de cette race d'E.T. et la certitude que la race humaine allait finir par gagner. Je cherchais une conformation dans ce dernier opus. Puéril non...?
Un conseil de lecture en passant : le très bon Terre, Champ de bataille de Ron Hubbart (en moins écoeurant mdr).
Et finalement, parce que je ne peux dénier le génie de l'auteur associé à sa (malheureuse mdr) capacité de pisser des pages. Près de 3000 pages en 2 ans...
Il est parvenu à provoquer des émotions que je n'avais jamais connu en plus de 40 ans de lecture de SF...
Par contre, je ne me vois pas entamer un autre cycle de P.F.Hamilton :-)

Bonne lecture


Commenter  J’apprécie          31



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}