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Critique de Fon95


Fon95
14 février 2022
J'avais découvert Hamilton avec l'Etoile de Pandore évidemment, il y a de ça plusieurs années. Les Naufragés du Commonwealth trônaient dans ma PAL depuis trop longtemps, j'ai donc sauté le pas en faisant l'impasse sur la Trilogie du Vide, cycle intermédiaire.

L'auteur, visiblement, ne sait écrire que des pavés de 900 pages, ce qui n'est pas pour me déplaire, et sur ce coup encore, il reste fidèle à sa réputation. Composé de deux volets, ce cycle se déroule dans un futur lointain, dans les années 3100, où des flottes de colonisation sont envoyées par myriades hors du Commonwealth, le gigantesque empire galactique que nous sommes devenus. L'une d'elle se retrouve attirée dans le Vide, immense zone artificielle mystérieuse et menaçante, d'où il est impossible de sortir. Quelques siècles plus tard, notre cher Nigel Seldon part enquêter sur la planète des descendants de la flotte en question, mais il aura bien d'autres soucis à se faire avant de pouvoir espérer mener à bien ses investigations, entre climat insurrectionnel et menace extraterrestre.

On démarre avec des passages bien SF, Hard Science même, avant de bifurquer plutôt rapidement vers une ambiance plus fantasy, où la majeure partie du roman se déroule sur Bienvenido, la planète citée plus haut. Assez surprenant, mais, ça non plus, ça ne me gâchera pas la lecture.
On reste quand même assez éparpillé, Hamilton parvenant à nous faire retrouver ses petits malgré des enchaînements parfois durs à suivre, s'amusant avec la chronologie et les différentes grappes de personnages.
Quelques longueurs - l'auteur aime les descriptions précises -, des passages scientifiques un peu trop crus pour le commun des mortels, comme moi, mais le tout reste quand même de qualité. La plume a ses défauts, mais conserve globalement une certaine fluidité, rendant la lecture globale appréciable, à partir du moment où vous ne souffrez pas d'allergies aux quelques travers que je viens de citer.

En ce qui concerne l'intrigue et les personnages, on est sur un tout autre niveau. Il semblerait qu'Hamilton ai conservé les défauts et les qualités qui étaient siennes déjà pour l'Etoile de Pandore.
Nigel Sheldon joue certes un rôle primordial une nouvelle fois, mais c'est bel et bien vers Bienvenido et sa population que les projecteurs vont se tourner. Une galerie de personnages impressionnante vient agrémenter une intrigue et un cadre parfaitement esquissés par l'auteur britannique..

Abordant des thèmes variés et profondément humains, l'histoire de cette civilisation accidentelle tient pour l'instant toutes ses promesses. Hâte d'enchaîner la suite pour découvrir ce qu'Hamilton nous a concocté .
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