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Critique de Apophis


Retour aux fondamentaux

Si globalement, cette suite (et fin) du diptyque Les naufragés du Commonwealth est un bon roman de SF et un bon cru Hamiltonien, elle n'est pas dépourvue de défauts : un peu longue, avec des trous d'air dans le rythme et l'intérêt (partie concernant Chaing), lorgnant parfois franchement sur d'autres auteurs (Iain Banks et Dan Simmons), et surtout reprenant certains stéréotypes propres à l'auteur britannique dont on pouvait espérer, à la lecture de L'abîme au-delà des rêves qu'ils allaient disparaître, elle convainc parfois moins que son prédécesseur (mais franchement plus, en tout cas pour ma part, que La grande route du Nord). Mais attention, ces quelques réserves ne sauraient occulter les très grandes forces du livre : Sense of wonder parfois colossal, retour de personnages et, hum, d'espèces adulé(e)s par les aficionados de l'écrivain (notamment dans la fin très fan-service), scènes ultra-spectaculaires, rebondissements parfois complètement inattendus (mais parfois aussi, pour être honnête, téléphonés ou vaguement abusifs), c'est du pur Hamilton, pas de doute, et c'est toujours aussi recommandable. Même si on espère que le prochain cycle (Salvation), qui se déroulera cette fois dans un univers complètement inédit, saura capitaliser sur les bonnes résolutions de L'abîme au-delà des rêves et s'affranchir cette fois pour de bon de certains stéréotypes Hamiltoniens récurrents qui commencent à devenir vaguement lassants.

Vous retrouverez ma logorrhée habituelle (euh, pardon, la version complète de cette critique) sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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