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Critique de Sachenka


Âpreté. C'est le mot qui me vient en tête quand je pense à ce roman, La ville de Segelfoss. Tout y semble dur et cruel, surtout les habitants au sang chaud (malgré les hautes latitudes de leur Norvège natale), avec leur avidité, leur cupidité, leur mesquinerie, leur hypocrisie, leur faiblesse, etc. Pas du tout l'image qu'on se fait des parfaits Scandinaves ! Mais bon, la vie était plus difficile il y a cent ans dans une ville côtière reculée et je suppose que, pour certains, c'était une question de survie. Ainsi, l'on suit la destinée de héros «modernes» comme Theodor de Bua, le noble Willatz Holmsen, Tobias Holmengrä, l'avoué Rasch, le pasteur Lassen et plusieurs, plusieurs autres. Ces personnages sont si nombreux qu'il devient difficile de cerner une intrigue qui les concerne tous. Chacun tente de tirer son épingle du jeu, d'assurer sa subsistance, d'asseoir son autorité, de trouver l'amour, etc. En ce sens, La ville de Segelfoss me fait plus penser à une chronique de village, un peu comme ces vieilles séries télévisées historiques de qualité discutable. Ça aurait pu être agréable à lire s'il n'y avait constamment une atmosphère lourde, représentative des romans de Knut Hamsen. Même à l'intérieur des maisons, l'ambiance n'est pas toujours à la joie et aux célébrations, les relations père/fils sont mises à mal. La vie n'est que misère, mieux vaut s'y faire !
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