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Critique de Carteroutiere


Après avoir juste fini « Croire au merveilleux », lire ce livre fait l'effet d'une douche froide. C'est lent, descriptif et absurde. Comme le précédent, je l'ai pris par hasard sans connaître ni l'auteur, ni le titre.
Voici quatre personnages (le vieil homme, la femme, le joueur et le soldat) qui se retrouvent sans raison apparente dans un train, puis une voiture, puis encore en randonnée avant que l'un d'entre eux (le vieil homme) disparaisse et que les autres se séparent progressivement pour se mettre à sa recherche.
Avec le côté descriptif du livre, j'avais l'impression de lire le texte d'un metteur en scène qui décrit à la fois le décor et les sentiments que doivent s'approprier les acteurs.
J'avais aussi l'impression d'un philosophe de l'absurde qui souligne le regard changeant sur ce qui nous entourait la solitude de chacun même en groupe.
Bingo ! A mi-parcours j'ai été voir qui était cet auteur. C'est effectivement un dramaturge metteur en scène spécialisé dans l'absurde.
Ce qui m'a plus soufflé, c'est son prix Nobel 2019. J'avais lu les noms de ces derniers, mais je n'avais pas mémorisé son nom, mais plutôt le scandale lié à son rapport avec Milosevic.
C'est un livre qui se lit, qui devrait s'analyser phrase à phrase, faire l'objet d'une étude sur le symbole de chacun des personnages (j'ai fait le lien avec ceux du Magicien d'Oz ou encore les couleurs des typologies comportementales) et pourtant on a envie d'en finir.
Cela me confirme une chose : le côté un étonnant du choix des prix Nobel (attention le prix est décerné pour l'ensemble de l'oeuvre, je ne sais si ce livre est représentatif ou une exception).
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