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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le mot d'ordre du tome : fond du gouffre. Inutile de dire que Lemony Snicket, friand des expressions en tous genres, a concocté un nouveau programme désastreux pour ce 9e tome. Durant les 13 chapitres, les Baudelaire vont subir malchance, désillusion, déception, effroi. La recette habituelle en somme.
Dans le précédent tome, ils ont fini dans le coffre d'Olaf, cachés et résolus à trouver des réponses à leurs questions : Qu'est-ce que VDC? Pourquoi ce tunnel? Qui est Jacques Snicket? Un de leur parent est-il en vie?
A ces questions que se posent irrémédiablement et également le lecteur, s'ajoutent les suivantes : Qui est la femme que Lemony Snicket aime? Qu'es-ce que c'est que cette histoire du sucrier d'Esmé?
Beaucoup de questions en définitive. On lit les tomes, non pas pour se repaître des malheurs de ces orphelins ou encore pour se régaler devant les plans machiavéliques d'Olaf. Non, on lit ces tomes pour avoir nous aussi les réponses à ces questions. Or, Lemony Snicket est doué pour que l'on se pose des questions mais apporte que peu de réponses, histoire d'entretenir notre frustration.
Et ça marche...^^

Les Baudelaire se retrouvent dans une fête foraine. Une voyante, Madame Lulu, est la personne qui indique à Olaf à chaque fois où il peut les trouver ( au moins un mystère de résolu). Ni une, ni deux, les Baudelaire veulent également découvrir tout ce que sait cette Madame Lulu. Or, quel autre moyen que d'intégrer la Fête foraine, particulièrement la Galerie des Monstres. Ni une, ni deux, les Baudelaire se transforment "en monstres" et vont même jusqu'à se faire une petite crise de conscience... Après tout, "à situation désespérée, mesure désespérée". Les Baudelaire étant souvent désespéré, ils prennent un certain nombre de décisions désespérées qui pèsent un peu lourd sur leurs consciences.
Lemony Snicket choisit ce tome pour aborder toute la monstruosité de l'être humain, prêt à se repaître du malheur des autres, prêt à vouloir du sang pour son propre plaisir. Car, quelle brillante idée de prédestiner un des "Monstres" à être dévorés par des lions affamés en spectacle pour faire une nouvelle rentrée d'argent, n'est-il pas?



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Violette, Klaus et Prunille sont de plus en plus seuls et de plus en plus englués dans cette histoire de VDC...
Qui sont-ils ?
Que signifient tous ces mystères autour de la mort de leurs parents ?
Le mystère s'épaissit....

Voilà un tome qui donne énormément de rebonds à cette saga ! On ne le lâche pas une minute !
Le style de l'auteur est quand même toujours redondant et parfois je saute un paragraphe ou deux car c'est un peu lourd, mais l'intrigue a le mérite d'être au rendez-vous !

Allez je file à ma bibliothèque chercher les tomes suivants !
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A escroc, escroc ennemi !

Cette fois ci, nos jeunes orphelins ont décidé d'attaquer le Comte Olaf plutôt que d'attendre son prochain méfait. Et ils décident de se déguiser à leur tour, de suivre les méthodes d'Olaf afin de le confondre ! C'est très intéressant de voir ce modus operanti car c'est la première fois que les Orphelins décident de devenir Boderline pour enfin être tranquilles et découvrir comment leurs parents ont été assassinés

Ainsi, ils se retrouvent dans l'éternelle quête du VDC, à se déguiser en monstres de foire pour divertir une fête foraine, souffrir mille dangers, comme d'habitude. Comme d'habitude, ils échoueront cette partie, mais on en découvrira un peu plus sur Olaf et sur l'organisation qui décide de tuer les Baudelaire. L'enquête devra donc se poursuivre


Une vision très extérieure sur la différence

Lemony Snickett traitera dans son tome de la différence physique. Quand on est différent physiquement, comment se voit on ? Comment les autres nous voient ? Qu'est ce qui est le plus important ? D'être différent ou de se sentir différent ? Ce sont des réflexions importantes qu'il permet de se poser à nos petits lecteurs et la manière dont c'est tourné est très intelligente.

A voir donc comment survivront nos petits orphelins. S'ils pourront continuer l'aventure et enfin triompher du méchant comte. On se rend tout de même compte (quel jeu de mot) qu'on approche des révélations. Et c'est super !

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Et voilà ! Après tant de péripéties, ils sont considérés comme assassin du comte Olaf !… toujours bien vivant celui-ci !… le journal le Petit Pointilleux développe l'actualité et leur donne la mauvaise part de l'histoire. Entassés dans le coffre d'une voiture, cassés, désespérés, les orphelins Baudelaire se retrouvent à nouveau aux prises du terrible manipulateur et de cette chère tante Esmé. Est-ce le terminus pour eux ? L'homme au mono-sourcil est déterminé… les enfants ne doivent plus se mettre en travers de son chemin !
Au fin fond du pays, dans un parc d'attractions tenu par Madame Lulu, voyante de son état, les enfants pensent que plus personne ne peut venir à leur secours. Alors, dans un dernier élan plein de courage, ils tentent de s'échapper en se faisant passer pour un monstre-loup à deux têtes. Il faut préciser que Madame Lulu aime exhiber des difformités dans sa galerie des Monstres… contorsionniste, ambidextre, bossu… et une Beverly-Elliot, alias Violette et Klaus, ferait une belle sensation ! Costumés, grimés, les enfants découvrent un univers étrange et cruel.
Sous un chapiteau, le fouet est prêt à claquer. C'est l'homme aux crochets qui le fait danser. Les crochets ? ils sont à la place de ses mains. Aucune humiliation n'est épargnée. La vie est bien triste ! mais une petite lueur vient les réconforter… Ils apprennent que le comte Olaf est perturbé. D'après Madame Lulu, un des parents Baudelaire aurait survécu à l'incendie de leur maison. La boule de cristal est formelle !

Et arrivent les lions… cadeaux du comte Olaf pour l'inestimable Madame Lulu.
Mais qui est-elle vraiment ? Les enfants Baudelaire vont essayer de répondre à cette question, tout en essayant de ne pas tomber dans la fosse aux lions…

Un parc avec grand huit et galerie de monstres est le décor de ce neuvième épisode. Pour se sauver, les enfants sont obligés de se faire passer pour des enfants mal formés. Ils utilisent alors les subterfuges du comte Olaf pour se déguiser. On découvre certaines choses sur la bande des malfaiteurs et surtout on constate une fois de plus de leur cruauté. L'auteur n'épargne pas ses petits lecteurs en édulcorant leurs crimes. Comme dans les précédents opus, les invraisemblances dans l'histoire sont nombreuses, mais elles donnent le "ton" de la série qui ressemble de plus en plus à une grande armoire pleine de tiroirs : différences-apparences, jalousie, deuil, spoliation, crédibilité des médias…
Une fois de plus, j'ai eu plaisir à lire une aventure des orphelins Baudelaire. Ce fut une petite récréation bien agréable. Il me reste encore quatre tomes pour apprendre plus de choses sur le V.D.C. et savoir si Violette, Klaus et Prunille, enfants courageux et ingénieux, vont enfin se débarrasser du comte Olaf.
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On assiste à de nombreux rebondissements dans ce tome et à quelques révélations intéressantes. Grâce à ce tome, on se rend compte avec certitude que la machination est bien plus grande que la fortune des orphelins et que des alliés se battent pour eux dans l'ombre (et pas si loin d'eux !).
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