Que dire de particulier dans cette 200e critique d'un livre de correspondance entre une écrivaine américaine, il faut bien le dire sans grand succès, et les libraires d'une boutique spécialisée en livres anciens de Londres ?
Je ne connaissais absolument pas
Helene Hanff, comme je suppose la plupart des lecteurs de
84, Charing Cross Road, et au début je l'ai trouvée assez mal embouchée. Il y avait une certaine grossièreté chez elle qui contrastait avec son indéniable culture et même la cachait.
En revanche j'ai trouvé les membres de la librairie attachants, particulièrement son correspondant principal Frank Doel. J'ai apprécié que les colis de l'écrivaine créent des liens au-delà de la librairie comme avec la vieille Mary Boulton.
Finalement la générosité d'Helene, son humour assez abrupt m'ont séduite et j'ai lu cette correspondance en moins d'un dimanche matin. Malheureusement cela n'ira pas je crois jusqu'à me pousser à lire autre chose d'elle, même la “suite”
la duchesse de Bloomsbury Street.
Je trouve plaisant de penser que les livres aient pu susciter d'autres correspondances à travers le monde.
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