Citations sur Les thés meurtriers d'Oxford, tome 7 : Péchés pâtissiers (8)
- Devlin est un bon inspecteur ! dis-je avec la mine renfrognée.
- Oui, nous le savons, très chère, dit Ethel d'un ton apaisant. Mais il n'est pas très imaginatif parfois, n'est-ce pas ?
- C'est le manque de fibres, dit Mabel avec un hochement de tête emphatique. Le régime alimentaire des policiers est très malsain.
Les gens ne changent jamais vraiment, Devlin - tu devrais le savoir. Ils sont ce qu'ils sont... et si on les aime, alors on les accepte tels qu'ils sont.
Je pensai avec culpabilité au Chelsea Bun généreusement beurré que j'avais mangé la veille au soir - regorgeant de cannelle, de raisins secs et de cassonade, et recouvert d'un généreux glaçage - et au délicieux pudding, débordant de sauce au caramel, sans oublier la part de Victoria sponge cake, recouverte de confiture de fraises maison et de crème fouettée fraîche !
Je suis sûre qu' Helen et les autres seraient ravies de la rencontrer.
"Oh mon Dieu". Je frissonnai. Je ne pouvais pas imaginer pire idée que de lâcher Keeley O'Connor parmi les amies de ma mère au milieu des perles, des pulls et des gilets en cashemire.
- Il suffit de couper les scones en deux horizontalement et d'étaler la crème et la confiture sur le dessus, leur expliquai-je.
- La confiture d'abord ou la crème d'abord ? demanda le mari.
Je gloussai.
- Ah, ah... vous vous dirigez en terrain dangereux ! Cette question fait l'objet d'un débat national animé.
Mes années d'études à Oxford m'avaient habituée à l'atmosphère gothique effrayante de nombreux collèges la nuit.
- Hum... Voulez-vous du lait dans votre thé ? demanda-t-elle vivement.
En vraie Britannique, elle se réfugiait dans une politesse excessive et faisait comme si rien ne s'était passé.
- Je suis convaincue qu'une femme ne peut pas se réaliser pleinement tant qu'elle n'offre pas un foyer décent à son mari et ses enfants, dit-elle d'un ton guindé.
Keeley éclata de rire.
- Coincée dans les années 50, chérie ?