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Critique de carnet-de-voyage


Rick Wendell, copropriétaire d'un bar gay, est retrouvé, par sa mère, mort, assassiné par une arme a feu .. son amant du soir à ses côtes, apeuré et hébété....

Pour la police, aucun doute possible : le coupable est cet amant d'une nuit, prostitué occasionnel cet Larry Johns.. et je dirais même plus Jarry Lohns...
Visiblement les policiers en charge de cette enquête ont le même esprit vif et la même logique de déduction que les Dupond-Dupont...
Comme quoi même un océan ne nous met pas à l'abri de la bêtise (pour être poli) et de l'erreur de jugement.

Mais Rick Wendell, en bon gay, avait assuré ses arrières. Il avait souscrit une assurance-vie auprès de Medallion, compagnie d'assurance fondée par Brandstetter père, et où officie Dave Brandstetter.
Dave effectue une enquête pour vérifier que la mort de Rick Wendell est due à un homicide et ne relève pas d'un suicide. Dans ce dernier cas, la prime ne sera pas versée au bénéficiaire qui se trouve est la mère de Rick Wendell...
Au cours de sa visite dans la chambre où a eu lieu le meurtre, Dave trouve une enveloppe kraft avec un cachet d'une banque. Vide. Exceptés les petits brassards de banque, indiquant que la somme s'élevait à 25 000 $.
Où est passé l'argent ?

Dave Brandstetter va enquêter, surtout sur cette disparition d'argent et mettre en évidence les failles de l'enquête policière....
Cela l'entraînera à côtoyer les bêtes du "concours Marvelous", organisé par les bars gays, les parents de Rick Wendell, l'associé, l'amant et protecteur de Larry Johns (architecte de renom qui veut préserver l'anonymat et ses préférences sexuelles -c'est pourquoi je ne citerai pas son nom-) qui est visiblement la proie d'une âme malveillante et la petite famille de cet architecte...et même ses chiens.

Sans compter sa propre vie personnelle qui n'est pas reluisante....

Même sous le soleil de Californie, même sous la plume délicate de Joseph Hansen, un crime n'est jamais gai...

On retrouve dans "Par qui la mort arrive" toute la patte de Hansen : une enquête simple, mais qui n'est jamais vraiment essentielle, des personnages hauts en couleurs, une foule de détail sur ce qui les entoure....

Hansen donne à Dave Brandstetter le temps d'écouter des grillons, de regarder une tortue manger une feuille de laitue fanée, de respirer l'odeur émanant d'une fleur, même la plus anodine....et du coup l'auteur nous entraîne dans un état contemplatif de l'arrière pays de Los Angeles, où la vie semble suspendre son vol...dans le ciel azur.

Nous sommes encore dans les années seventies....

Cependant, malgré tout, "Par qui la mort arrive", n'atteint pas le sommet de "Le noyé d'Aréna Blanca".

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