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30 novembre 2011
Un père, un fils. Une histoire, une famille, des va-et-vient à travers le siècle écoulé. Une plongée dans la mémoire des Afro-américains, de l'esclavage à la ségrégation, du racisme institutionnel au racisme quotidien. « L'important est qu'il soit né en un temps où la puanteur de l'esclavage, aboli depuis cinquante ans, stagnait encore dans toutes les mémoires, surtout dans le Sud. »

La couleur de peau lorsqu'elle n'est pas rosée est jugée/dévaluée en couleur, en noir.

Les réalités sont cachées, niées. « Dans cette Amérique bornée, prompte à se voiler la face , certaines familles blanches sont stupéfiées de découvrir de surprenants ossements noirs dans les placards, tout comme des familles noires en découvrent des blancs. »

Et le sang rouge des un-e-s devient le sang noir des autres. Et la goutte (noire) fait le non- blanc-he.

Mais il y a des Noir-e-s qui sont blanc-he-s de peau. « « Il laissa simplement la partie blanche de lui-même faire la conversation ; les apparences et les suppositions firent le reste. »

Comment vit-on la découverte de ce marquage social, les petites humiliations ? Comment se frotter aux affabulations de Jupiter ?

Des histoires, des fables et des terreurs.
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