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Critique de Zephirine


Après « son odeur après la pluie », voilà un autre récit qui a du chien et qui nous vient du Japon. J'ai aimé le titre qui laisse deviner une longue aventure et c'est bien ce qui arrive à Tamon, ce chien perdu qui erre aux alentours d'Iwate, région dévastée par le tsunami. le chien est bien dressé, il semble comprendre ce qu'on attend de lui et c'est évident qu'il a eu un maitre mais qu'a-t-il pu lui arriver ?
« Il l'observa. Cela semblait être un corniaud de chien japonais et de berger allemand. Il avait le tronc plus allongé qu'un chien japonais, le bassin plus bas. Et sa queue était plus longue. »
Tamon a la faculté de se faire aimer dès le premier regard et d'être adopté par des personnes marginales où en souffrance. Mais ce n'est pas un maitre que ce chien cherche, c'est plutôt le moyen de filer vers le sud qui l'attire comme la piste d'un gibier. Il semble même qu'il porte bonheur à ses éphémères maitres.
Tamon suit sa destinée qui se trouve au sud du Japon et rien ne le fera changer d'avis.
On ne saura que dans les derniers chapitres la raison qui l'a poussé à faire ce long et périlleux voyage.
Ce chien qui sait réconforter, qui semble comprendre l'âme humaine est une vraie thérapie sur patte. Il est capable de sentir le danger et il est doté d'un courage exceptionnel. En bref, le chien idéal, l'animal de compagnie rêvé. Accessoirement, il peut vous servir de bouillotte si vous êtres frileux. Pas étonnant que tous s'attachent à ce brave toutou.
Oui, moi itou, je l'ai bien aimé, ce chien-chien pas du tout à sa mémère, mais la toutou-thérapie a fini par me lasser.
De rencontre en rencontre, ça devient répétitif et les bons sentiments à chaque page, c'est vite ennuyeux. On en vient à souhaiter que le voyage prenne fin. Fin qui ne m'a pas convaincue.
Quant au style, il a autant de saveur qu'un bol de croquettes lyophilisées.
Ce livre est apprécié au Japon puisqu'il a été récompensé, mais cette lecture n'est pas pour moi.
Et mon chat, qui l'a lu lui aussi, m'a dit en baillant : « ça casse pas trois pattes à un canard » et, sans vouloir offenser les canards, je partage son avis.


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