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Critique de Titipanzani


Lors de la masse critique de Juin 2014, j'ai reçu le manga Wolf Girl & Black Prince.

Tout d'abord, je tenais à préciser que c'est le premier manga que j'ai lu et je n'ai pas du tout été déçue ! En effet, ce premier tome a un résumé bien accrocheur et cela donne envie de le lire pour en savoir plus. Erika Shinohara est une élève de seconde, un peu trop obsédée par la volonté d'être populaire et de ne pas se retrouver seule comme elle le dit si bien. A l'âge de 16 ans, elle n'a jamais eu de copain contrairement à toutes ses amies qui sont en couple ou ont déjà connu l'amour. Erika va alors s'embarquer dans une drôle d'aventure : la peur de se faire rejeter et de se retrouver sans amis dans son bahut va l'emmener à commettre une énorme erreur, celle de faire croire qu'elle a un copain alors que c'est complètement faux. Ceci dit, ses amies n'en sont pas moins naïves et vont commencer à douter de l'existence du copain imaginaire d'Erika. Pour parfaire et prouver la réalité de son idylle, elle va prendre en photo un bel inconnu dans la rue en le faisant passer pour son copain. Enfin, inconnu..c'est ce qu'elle pense en tout cas ! Car il s'agit de Sata, un élève dans la classe de la meilleure amie d'Erika. Sata est un peu la coqueluche du lycée, le beau gosse qui fait rêver toutes les filles et plutôt dans le genre irrésistiblement mystérieux. C'est là que les choses se corsent : afin de toujours être crédible auprès de ses amies, Erika va aller directement trouver Sata afin de lui raconter toute la vérité et lui demander s'il serait possible qu'il joue le jeu d'être son copain afin que sa réputation ne soit pas détruite. Il va alors accepter mais à une condition : qu'Erika soit son chien. Elle va alors être piégée et manipulée, s'entraînant dans de folles péripéties d'une part masochistes, sans même pouvoir se rebeller si elle tient vraiment à sa réputation.

On peut dire que Ayuko Hatta a vraiment énormément d'imagination en ce qui concerne l'histoire rocambolesque de son manga. Au premier abord, je pensais vraiment lire un manga banal avec une histoire un peu gamine à la limite vulgaire et sans but précis que de divertir les pré-ados en manque d'amour. Il est vrai que lorsqu'on commence la lecture avec des phrases du type « Mon copain a voulu m'attacher les mains en pleine action » ou encore « Les garçons sont bêtes, ils veulent tous faire comme dans les pornos » on se demande clairement comment l'histoire va pouvoir nous tenir en haleine jusqu'au bout. Mais ce n'est comme ça qu'au début des premières pages (peut-être est-ce une technique d'approche afin que le lecteur soit attiré et ait envie de lire la suite, qui sait ahah), le reste de l'histoire étant beaucoup plus léger et porté sur l'humour. J'ai été obligée de le lire d'une traite, comme quoi, il y a quelque chose qui nous tient vraiment dans ce manga. Il y a là un vrai potentiel grâce à l'humour que l'auteur utilise à travers les dialogues de ses personnages et grâce à la qualité des dessins. J'ai vraiment peu apprécié le personnage d'Erika dans le chapitre 1. Je l'ai trouvée vraiment trop superficielle, trop portée sur ce que pensent les autres d'elles et ce n'est pas une personnalité qui me ravit forcément. Mais dans le reste des chapitres, elle s'est dévoilée beaucoup plus mature, humaine et sensible, ce qui m'a fait changer d'avis sur elle. Un des personnages que j'ai le plus aimé est Sata. Bien qu'il soit quelque part un peu psychopathe et déjanté, je pense qu'il ne dévoile pas toutes ses facettes. Au fond il est plus sensible et fragile qu'il n'en a l'air et j'ai beaucoup aimé ce côté mystérieux. J'ai bien aimé San, la meilleure amie d'Erika, qui est beaucoup plus censée qu'elle et qui n'est pas portée sur ce que les autres pensent d'elle.

J'ai bien aimé les petites références qui nous en apprennent un peu plus sur le Japon comme les Chinsukô qui sont des biscuits d'Okinawa ou encore le Shîsâ qui est un animal légendaire d'Okinawa ressemblant à un tigre et qui est censé protéger les maisons.

Pour conclure, je tiens à dire que ce manga est frais, divertissant et se lit parfaitement dans un hamac ou encore les pieds dans le sable. Il est léger et bourré d'humour, j'ai beaucoup ri. Ce pour quoi je recommande Wolf Girl & Black Prince à tous les amateurs de mangas qui aiment la légèreté et la sympathie. Pour la peine, la fin m'a intriguée et je n'ai pu m'empêcher d'acheter la suite de ce manga, que je me ferai un plaisir de lire sur la plage! Merci à Babelio de m'avoir fait découvrir ce manga drôle et pétillant de bonne humeur.
Lien : https://unparfumdelivre.word..
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