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Critique de ebardin


Ce court roman, co-écrit par deux femmes, raconte l'histoire d'une belle amitié entre un adolescent (Sofiane) et une vieille dame aveugle (Régine Wiener). le premier n'a jamais vraiment connu son père, qui est parti quand il avait cinq ans, la seconde a toujours recherché l'amour du sien sans jamais l'obtenir. Ces deux êtres si différents : l'un jeune, l'autre âgé, l'un vivant dans la banlieue pauvre de Nice, l'autre dans une villa luxueuse, l'un qui déteste lire, l'autre qui adore qu'on lui fasse la lecture, vont se rencontrer au hasard d'un empêchement. En effet, c'est Marie-Anne, l'amoureuse de Sofiane, qui devait initialement servir de dame de compagnie à Mme Wiener pendant l'été afin de gagner un peu d'argent, qui se désiste au dernier moment parce qu'elle a été invitée par sa tante en Espagne.
Ce contretemps permet à Régine et Sofiane de s'apprivoiser réciproquement. Elle lui confie qu'elle a très longtemps négligé ses enfants à cause de l'amour exclusif qu'elle vouait à son père, Sofiane lui avoue qu'il en veut à sa mère car elle lui a fait croire à tort, jusqu'à aujourd'hui, que son géniteur les avaient abandonnés son frère et lui et était retourné en Tunisie. Tandis que Régine va aider Sofiane à retrouver la trace de son père qui a émigré au Canada, le garçon va demander aux enfants de son amie de venir la voir parce qu'elle a désespérément besoin d'eux.
Cette courte histoire m'a bien plu. J'ai beaucoup apprécié les relations des deux protagonistes même si j'aurais aimé qu'elles soient davantage approfondies.
J'ai néanmoins trouvé qu'on tombait un peu dans le cliché concernant la famille de Sofiane : la mère est une pauvre aide soignante qui travaille la nuit sans avoir le temps de s'occuper de ses fils, le frère est un drogué qui n'a pas su résister en raison de l'absence de « repère masculin ». Il m'a aussi semblé que l'allusion aussi brève que discrète au sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale aurait pu ou bien ne pas être évoquée ou bien être étoffée.
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