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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nous retrouvons Gaston, bien seul et bien désabusé après la disparition d'Abélard. Il a bien quelques amis, dont Purity, une jeune et jolie femme qui se prostitue pour subvenir aux besoins de son petit garçon...mais, mortellement blessée par un client, elle confie le destin de son fils, Alvin, à Gaston qui se retrouve donc responsable de ce petit bout d'homme, en colère et plein de questions.

Quelle émotion de retrouver Gaston et l'esprit d'Abélard par le biais, notamment, des petits papiers de son fameux chapeau. Je suis toujours aussi séduite tant par le trait que par la poésie, même tragique, de cette BD qui, en plus, nous amène à une réflexion sur l'obscurantisme et sur le conformisme.
Superbe.
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Quelle belle surprise ! Voilà ce que je me suis dise en refermant cette bande dessinée.
Je tiens à dire que je ne connais pas (encore!) la série Abélard de Régis Hautière et Renaud Dillies mais je me suis lancée, sans peine dans l'histoire de Gaston.

En regardant la couverture, je me suis dis que j'allais tombé dans une bande dessinée d'un ton léger. Mais en fait pas du tout... Alvin nous parle de solitude, d'alcool, d'exil....

Alvin est un petit garçon orphelin que Gaston va être contraint d'accueillir... Une très belle histoire est en train de se construire.

En somme, Alvin est moi une très belle découverte et il me tarde de découvrir la suite !!!
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« Abélard » est un diptyque des plus bouleversants qui avait su faire parler de lui. le personnage d'Abélard, naïf perdu dans la dureté de la réalité, avait su émouvoir les lecteurs. Et les deux auteurs, Régis Hautière au scénario et Renaud Dillies au dessin, s'étaient trouvés, chacun semblant fait pour travailler avec l'autre. Voilà que cette nouvelle série, « Alvin », reprend les choses là où elles en étaient restées. On retrouve donc le compagnon d'infortune d'Abélard, Gaston, dans sa tentative de survivre aux États-Unis. On est au début du vingtième siècle, la vie est rude.
Il serait dommage de commencer « Alvin » sans avoir lu précédemment « Abélard ». L'histoire est indépendante mais des rappels sont faits, souvent en sous-entendus qui plus est.

Alvin est un petit garçon, né d'une prostituée. Autant dire que son avenir n'est pas rose et que son présent est déjà compliqué. Comme Abélard dans son temps, il apporte une touche de naïveté (de par son âge) dans l'histoire par ses questionnements, même si la vie l'a déjà sacrément endurci.

Les auteurs retrouvent sans peine le ton dont ils ont fait leurs histoires. On y rencontre de la grâce, de la poésie, des drames, une vie qui vous broie mais que l'amitié permet de combattre. « Alvin » possède un ton assez unique, typique des auteurs, qui touche profondément le lecteur. En instaurant ce chapeau magique qui donne des dictons comme leçons de sagesse du jour, ils apportent un peu de magie dans leur univers. Quant aux silences et aux sous-entendus, ils donnent beaucoup de puissance aux émotions.
Les personnages sont des plus vivants. Chacun a ses cicatrices et essaie d'apprivoiser les autres. Ils sont bougons, râleurs, mais avant tout ils sont seuls et souffrent. L'empathie pour eux est totale et on traverse leurs existences en ne leur souhaitant que du bien. Pour cela, les auteurs ne nous aident pas !

Difficile de ne pas parler du dessin de Renaud Dillies, qui est l'un de mes préférés, toutes catégories confondues ! Son dessin animalier, très enfantin dans l'esprit, est doté d'un encrage très personnel. C'est tout bonnement magnifique ! Ses personnages sont simples, mais plein de vie et d'expressivité ! Et que dire du découpage… Une vraie maîtrise tant les pages muettes sont parlantes. Chaque case apporte ses informations et ses émotions. du grand art !

Régis Hautière et Renaud Dillies nous enchante une nouvelle fois avec une oeuvre commune. Parfaitement au diapason, ils créent une nouvelle fois un livre où leurs valeurs transparaissent. Un univers noir, fait d'exclus qui tentent de survivre en se serrant les coudes. Difficile de rester indifférent à ce Alvin. On n'attend plus qu'une chose : la suite.
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Avec « Abélard », Régis Hautière et Renaud Dillies invitaient à suivre les aventures d'un jeune poussin qui, poussé par l'amour et par la curiosité, décidait de quitter le petit îlot paisible de son marais et d'embarquer pour l'Amérique, bien décidé à décrocher la Lune pour séduire sa belle. Si ce nouveau diptyque des deux auteurs est marqué par l'absence d'Abélard, il permet néanmoins de retrouver son compagnon de route Gaston, un gros ours solitaire et plutôt grincheux.

Aujourd'hui, notre ours grognon et mal léché travaille dans le New York des années 20 à la construction de gratte-ciels, comme tant d'autres immigrés. Si son quotidien est fort éloigné du rêve américain, il va néanmoins se retrouver bousculé par l'irruption d'Alvin dans sa vie. Suite à une promesse faite à une amie, notre vieux célibataire désabusé va en effet devoir s'occuper de ce petit orphelin isolent et rebelle…

Si l'histoire de ces deux naufragés de la vie, qui se retrouvent contraints de faire un bout de chemin ensemble, ne déborde pas d'originalité, la magie de l'univers d'Abélard séduit cependant dès les premières pages. le charme de cette ambiance particulière mêlant tendresse, mélancolie, humour et poésie fonctionne de nouveau à merveille. Saupoudrant son récit de dialogues savoureux, Régis Hautière parvient non seulement à donner de l'importance aux mots, mais également à chaque non-dit. le lecteur n'hésite pas une seconde à adopter ce petit personnage extrêmement attachant, que l'auteur ne manque pas de confronter aux dures réalités du monde. Heureusement, ce dernier peut de nouveau compter sur les maximes philosophiques qui sortent du chapeau magique d'Abélard… afin de relativiser et ne pas sombrer dans la désillusion.

« Si tu pleures le passé, si tu crains l'avenir, accroche-toi au présent. »

Si la narration de Régis Hautière tout au long de ce conte initiatique et philosophique est un modèle du genre, le dessin de Renaud Dillies renforce encore la poésie de chaque page. Privilégiant souvent l'ambiance aux mots, les auteurs installent une atmosphère envoûtante, portée par la colorisation douce et totalement adéquate de Christophe Bouchard.

Un diptyque qui s'annonce de la même veine qu'Abélard : beau et poétique, sombre et cruel, mais surtout indispensable !

Un bien bel héritage, que vous pouvez retrouver dans mon Top BD de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Que cela soit pour Abélard ou sa suite Alvin, je n'ai qu'une chose à dire par rapport à ma lecture, c'est une oeuvre remarquable.
Tant pour les personnages, pour le propos de l'oeuvre, de la poésie qui se dégage mais surtout par ce panel d'émotions que j'ai pu avoir lors de ma lecture.
L'oeuvre semble simpliste, mais cela c'est qu'aux premiers abords, car la lecture est constituée de plusieurs couches de lecture, d'un fond qui fait forcément réfléchir avec des thématiques fortes comme la différence par rapport aux autres, la différence physique, les origines,...
J'ai vécu un grand moment de lecture
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Gaston l'ours bougon continue sa route en solitaire, Abélard n'est plus là mais son souvenir reste intact dans le coeur de Gaston. Arrivé seul aux Etats-Unis, il a trouvé du travail, traine sa mélancolie, tape le carton dans les bars et c'est dans les bras de Purity, demoiselle de nuit, qu'il cherche un peu de tendresse. Mais un drame conduira Gaston à recueillir l'enfant de celle-ci, Alvin, maintenant orphelin…Notre ours, aussi généreux soit-il se voit mal prendre en charge un enfant… Ils se mettent, alors, en quête de trouver la famille d'Alvin…  Un troisième personnage se joindra au voyage, je vous laisse la surprise, j'ai eu un véritablement coup de coeur pour celui-ci.
Une suite plutôt sombre d'Abélard, le duo Régis Hautière Renaud Dillies fonctionne toujours aussi bien. Si Abélard n'est plus présent, sa petite étoile brille dans le coeur de son ami, le chapeau ne le quitte pas et les messages philosophiques viennent toujours à point nommé.  Comme dans Abélard, les thèmes sont toujours abordés avec autant d'intelligence : le racisme, le travail des ouvriers, l'immigration et la tolérance face aux différences… Voilà encore un beau travail d'imagination et en même temps si proche des réalités, malheureusement indémodables, à chaque époque et quelle que soit la terre que nous foulons. Encore une fois le coup de crayon de Renaud Dillies fait des merveilles et amène toutes les émotions sur les visages de ses personnages.
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Il s'agit de la suite du diptyque Abélard. Encore une très belle histoire, sur la différence et l'entraide, superbement illustrée.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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22 07 16 a-do-re... conte poétique et philosophique
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Pour le plus grand plaisir des amoureux d'Abélard, ses papas – Renaud Dillies et Régis Hautière – signent un nouvel album, Alvin 1. L'héritage d'Abélard. Cette seconde collaboration, à l'image d'Abélard, est une merveille de tendresse et de poésie.

[...]

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Lien : http://www.livressedesmots.c..
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