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Critique de Diabolau
La virtuosité de Romain Hugault n'étant plus à prouver, j'étais curieux de voir ce que ça donnait avec une pointure comme Régis Hautière, et ma foi le résultat est plutôt enthousiasmant.
Formidable, cette histoire d'amitié tumultueuse sur fond de dette morale, de concurrence sportive et de rivalité amoureuse entre un pilote français et un pilote américain.
Les références à l'histoire de l'aviation sont nombreuses, avec par exemple le crash du début, quand Pierre est dans l'aéropostale, qui ressemble furieusement à celui de Guillaumet dans la Cordillière des Andes, ou comme la gueule du personnage qui ressemble à s'y méprendre à celle de Jean Mermoz. D'ailleurs, la manière dont l'Américain réussit à redécoller de son plateau montagneux en sauvant la vie du Français ressemble elle aussi à bien des égards à l'un des plus beaux exploits de Mermoz (raconté par St Ex dans Terre des hommes), toujours dans la Cordillière des Andes.
Tout cela est très bien mené, et notre coeur saigne pour le pauvre Français quand les lettres de sa starlette partie tenter l'aventure à Hollywood lui parviennent, dans lesquelles on perçoit les sentiments qui s'effilochent avec la distance, entre l'amour enflammé du début et le ton amical et distant à la fin.
Malgré un peu de confusion entre personnages au moment de la course, on se précipite donc sur le tome 2 pour avoir le fin mot de l'histoire, ce qui ressemble fort à une mission accomplie.
Formidable, cette histoire d'amitié tumultueuse sur fond de dette morale, de concurrence sportive et de rivalité amoureuse entre un pilote français et un pilote américain.
Les références à l'histoire de l'aviation sont nombreuses, avec par exemple le crash du début, quand Pierre est dans l'aéropostale, qui ressemble furieusement à celui de Guillaumet dans la Cordillière des Andes, ou comme la gueule du personnage qui ressemble à s'y méprendre à celle de Jean Mermoz. D'ailleurs, la manière dont l'Américain réussit à redécoller de son plateau montagneux en sauvant la vie du Français ressemble elle aussi à bien des égards à l'un des plus beaux exploits de Mermoz (raconté par St Ex dans Terre des hommes), toujours dans la Cordillière des Andes.
Tout cela est très bien mené, et notre coeur saigne pour le pauvre Français quand les lettres de sa starlette partie tenter l'aventure à Hollywood lui parviennent, dans lesquelles on perçoit les sentiments qui s'effilochent avec la distance, entre l'amour enflammé du début et le ton amical et distant à la fin.
Malgré un peu de confusion entre personnages au moment de la course, on se précipite donc sur le tome 2 pour avoir le fin mot de l'histoire, ce qui ressemble fort à une mission accomplie.
