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Critique de JIEMDE
À l'heure où le mot « thriller » a un peu trop tendance à venir facilement s'ajouter sur des couvertures inappropriées me générant bien souvent davantage de déceptions que de satisfactions, Mo Hayder reste une valeur sûre du genre. Avec elle, pas de - mauvaises – surprises : les codes sont respectés, c'est efficace, cela fonctionne.
Fétiche n'échappe pas à cette règle : des histoires parallèles, intercalées à chaque chapitre, qui finissent immanquablement par se rejoindre ; une atmosphère anxiogène établie par les ambiances particulières de l'établissement psychiatrique, de la forêt ou de la campagne anglaise profonde ; des personnages attachants, dont le comportement ne peut trouver une part d'explication que par leur passé ; une ou deux histoires d'amour un peu improbables, mais allons-y, pourquoi pas ? Et enfin, une intrigue bien ficelée, déroulée mécaniquement et sans temps mort, avec ce qu'il faut de rebondissements, traverses et incompréhensions.
L'écriture (traduite) est agréable, courte, directe et parfaitement adaptée pour faire de Fétiche, un page turner avalé en quelques heures malgré ses 500 pages en poche. Pour autant, le style n'est pas inoubliable…
Tout cela, répétons-le, est efficace et je n'ai pas boudé mon plaisir à suivre Jack Caffery et AJ LeGrande dans cette histoire.
Il reste juste une légère impression de thriller « industriel », dont Mo Hayder, comme d'autres, maîtrise désormais tous les codes, mais qui pour emporter de ma part une 5e étoile, mériterait un peu plus de souffle et d'élan. Dans le travail des personnages, par exemple. Dans une écriture plus soignée, certainement. Et dans une dimension psychologique davantage présente assurément.
C'est ce qui aurait pu faire de Fétiche, un « grand » thriller !
Fétiche n'échappe pas à cette règle : des histoires parallèles, intercalées à chaque chapitre, qui finissent immanquablement par se rejoindre ; une atmosphère anxiogène établie par les ambiances particulières de l'établissement psychiatrique, de la forêt ou de la campagne anglaise profonde ; des personnages attachants, dont le comportement ne peut trouver une part d'explication que par leur passé ; une ou deux histoires d'amour un peu improbables, mais allons-y, pourquoi pas ? Et enfin, une intrigue bien ficelée, déroulée mécaniquement et sans temps mort, avec ce qu'il faut de rebondissements, traverses et incompréhensions.
L'écriture (traduite) est agréable, courte, directe et parfaitement adaptée pour faire de Fétiche, un page turner avalé en quelques heures malgré ses 500 pages en poche. Pour autant, le style n'est pas inoubliable…
Tout cela, répétons-le, est efficace et je n'ai pas boudé mon plaisir à suivre Jack Caffery et AJ LeGrande dans cette histoire.
Il reste juste une légère impression de thriller « industriel », dont Mo Hayder, comme d'autres, maîtrise désormais tous les codes, mais qui pour emporter de ma part une 5e étoile, mériterait un peu plus de souffle et d'élan. Dans le travail des personnages, par exemple. Dans une écriture plus soignée, certainement. Et dans une dimension psychologique davantage présente assurément.
C'est ce qui aurait pu faire de Fétiche, un « grand » thriller !
