Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu du
Mo Hayder ; il y a quelques années j'ai découvert cette auteure de génie, avec
Pig Island, et depuis, la dame ne m'a jamais déçue.
Viscères n'a également pas dérogé à la règle.
D'emblée,
Mo Hayder tire les ficelles, avec sans doute un peu moins de finesse que d'habitude, mais comment ne pas perdre la flamme après toutes ces années à écrire des horreurs ?
Là, elle nous entraine à nouveau dans une enquête chaotique, aux côtés de Jack Caffery, le commissaire si cher à sa plume, le type dont le frère a été enlevé, enfant, par un pédophile notoire. Caffery, hanté, dévasté, n'a jamais réussi à prouver quoi que ce soit, jusqu'à 10 ans plus tôt, mais trop tard finalement.
Une petite chienne est retrouvée par une petite fille ; caché dans son collier, ce message : aidez-nous !
Mauvaise blague ou réel problème ? Caffery part en chasse.
Pendant ce temps, une famille qui a vécu par le passé un lourd drame, est retenue en otage.
On arrête là le résumé pour ne rien spoiler.
Du bon
Mo Hayder, qui tient en haleine, qui glace les sangs. Et ça fait plaisir de retrouver ce bon vieux Jack Caffery, ce grand paumé obsessionnel qui possède toujours son âme de guerrier, prêt à en découdre, avec le passé, une fois pour toute, et avec le présent, parce qu'il faut bien avancer.