On le voit bien au travers de certains cas, Rufus et de "son ange gardien" Joséphine, Jéré qui replonge en enfance et joue au Lego ou la berceuse qui sort Abigaïl de son mutisme. D'autres épisodes sont néanmoins drôles et montre à quel point, ces arrangements peuvent bouleverser le quotidien, l'épisode de Milo en tête. L'analyse est fine, l'histoire replace l'enfant en tant que personne, capable du pire comme du meilleur. Accueillir ses enfants au foyer en péril, c'est recevoir aussi leur douleur et leurs blessures. On ne tombe à aucun moment dans le pathos. Un roman intéressant et subtile.
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